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Eloigné des présupposés fonctionnalistes et rationalistes de la science managériale, dénonçant les « mythes du management » (March, 1999), et conscient de la prégnance des symboles, des idéologies voire de la déraison dans les organisations, James March renouvelle en profondeur la vision des dynamiques de gestion classiquement adoptée. C'est en puisant de façon judicieuse dans plusieurs domaines des sciences sociales (économie, science politique, sociologie, management) qu'il éclaire des concepts aussi complexes que ceux de rationalité, d'ambiguïté, d'asymétrie informationnelle et de pouvoir. Chercheur aux frontières de la science (on ne compte plus les incursions dans le domaine de la littérature et de la poésie) mais aussi de plusieurs champs et de nombreuses méthodologies, James March articule ses recherches depuis 1958 autour des processus de décision et du changement organisationnel. C'est cette logique thématique que nous retiendrons dans la présente contribution, même si elle ne rend pas totalement justice à la diversité de l'oeuvre de March qui a examiné d'autres problématiques, telle que celle du leadership. Dès le début de ses travaux, James March situe sa réflexion sous l'éclairage de la rationalité limitée et de l'ambiguïté, posture qui le conduit à une conception particulière de la dialectique de l'ordre et du désordre dans le fonctionnement organisationnel. Dans cette perspective, l'emprise de l'ambiguïté n'est pas étrangère aux dynamiques du changement et de l'apprentissage dans les organisations, perpétuellement traversées par le dilemme de l'adaptation et de l'innovation.
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