Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
« Drôle de livre que celui dont vous êtes le héros ! Il est tellement plus simple de raconter la vie des autres, alors on remplit le carnet en s'inventant un peu plus beau, un peu plus moche parfois, un peu plus gai, un peu plus triste aussi, loin d'une réalité qui nous rendrait intimement plus fade, plus ordinaire. Si les vérités se taisent, rien pourtant ne nous empêche de les écrire. A quel point sont-elles représentatives de l'exemple à suivre ? Il appartient à chacun d'y puiser ce que bon lui semble. Néanmoins on ne peut parler de mensonge, c'est uniquement des limites que l'on se fixe. Que faut-il penser du désir de se livrer ? S'étendre sur la page pour qu'il reste une trace, parce qu'il ne s'agit plus de se tatouer le corps, d'un prénom, d'une preuve d'amour indélébile. C'est moins risqué d'écrire, on saura oublier, tandis que cette peau marquée, martyrisée, témoignera toujours des heures délicates. Je n'ai pas osé prendre ce risque et heureusement ! J'aurais eu infiniment plus de regrets que d'avoir vécu ces années-là. »
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