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Le 23 juillet 1984, Marc-Olivier Perotti, dit Marcol, et François, son ami d'enfance, sont en vacances près de Bordeaux. Allongés sous un parasol, les jeunes gens de 17 ans parlent d'abondance. Si leur humeur est au beau fixe, ce n'est pas par hasard. Dans une semaine, Marcol le batteur et François le guitariste mettront le cap sur la Hollande. A la clef, un stage de musique et un quarante-cinq tours compilant leur prestation.
Pour l'instant, les deux ados ont les yeux rivés sur les vagues qui se forment au loin et se déforment sur la plage.
Impossible de résister aux eaux fraîches de l'Atlantique, François plonge le premier et revient aussitôt à la surface. Marc-Olivier le suit mais sa tête heurte violemment une dune de sable immergée. Une de ses vertèbres cervicales explose. La moelle épinière est endommagée. Instantanément, il perd l'usage de ses bras et de ses jambes. Le voilà figé, le visage baignant dans l'eau salée. Il va se noyer.
Cependant une succession d'incroyables coïncidences va venir contrecarrer ce tragique destin.
Comment échappe-t-il à la mort ? Quel va être son enfer quotidien, coincé dans son lit d'hôpital ? Comment va-t-il recouvrer peu à peu la mobilité de ses membres ? Quels rôles vont jouer François, son médecin de famille, l'équipe chirurgicale bordelaise et tous ceux qui l'ont aidé à mettre le cap sur l'espoir ?
Même lorsqu'il était rivé à son lit d'hôpital, avec pour seul horizon le plafond de sa chambre, Marc-Olivier Perotti a toujours gardé une incommensurable force de vie.
L'association qu'il a créée il y a sept ans, KyféKoi, organise des voyages et activités pour personnes en situation de handicap. Marcol est convaincu qu'il n'y a pas d'obstacles assez grands pour empêcher un fauteuil de passer et rappelle qu'il est plus que temps que l'on voie davantage de traces de roues se mêler à celles de nos pas sur les plages.
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