"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lise et Cerise n'ont en commun que la rime. Tout oppose la mère et la fille. D'ailleurs c'est simple, Lise voulait un garçon. À la mort d'Axel, mari et père adoré, les deux femmes se retrouvent en tête à tête, et se repoussent comme des aimants réfractaires. Mais une inconnue s'invite dans l'équation. Elle efface tout, même les ressentiments, et apporte d'inespérées retrouvailles. Car il n'est jamais trop tard pour s'aimer... Dans la famille Venoge, on se déchire avec panache. Pourtant, la tendresse est bien là, en embuscade, et lorsqu'elle s'engouffre enfin dans la brèche, elle transforme les années perdues en heures gagnées. Lorraine Fouchet nous l'affirme, le bonheur est réservé à tout le monde.
Cerise le sent, sa mère ne l’aime pas vraiment, ou pas comme il faudrait ! Elle aurait voulu un garçon !
Ses relations avec sa mère sont tendues, toujours sur un fil qui tient on ne sait trop comment.
Elle se sentait bien mieux avec son père, seulement voilà celui-ci décède, et Cerise se sent perdue… mais sa mère l’est peut-être plus encore !
Je n’ai pas lu tous les romans de Lorraine Fouchet, mais de ceux que je connais, je trouve celui-ci plus profond, beaucoup plus sensible.
Il touche à une chose délicate, la relation mère/ fille. Il aborde aussi des sujets douloureux tels que le deuils, la maladie, la jalousie, mais aussi, comme souvent dans les romans de cette auteure, l’amitié, et l’amour.
Un roman choral ou chacune à leur tour, Cerise et Lise la mère prennent la parole. Même le papa, de « la haut », vient quelquefois s’exprimer.
Cette construction donne toute la profondeur à cette histoire. Il est ainsi facile de se glisser dans la peau de l’une ou de l’autre, de comprendre leurs réactions, de vivre leurs émotions.
Deux vies suivies de près par mes yeux de lectrice attentive.
Bien sûr, Lise est agaçante parfois même choquante mais je l’ai trouvé attachante malgré tout. Son passé, son histoire expliquent en partie ce qu’elle est. Elle est trop souvent sans filtre, égoïste, auto-centrée et jalouse mais elle sait parfois se montrer généreuse et fidèle.
Cerise aussi est émouvante, elle se débat comme elle peut avec une mère « particulière » et attend tout au long de sa vie les preuves d’amour de celle-ci.
Les derniers chapitres sont poignants. Ils sont d’une belle tendresse. Le petit lapereau m’a émue.
Donc, un joli roman qui m’a touchée par les émotions qu’il m’a fait ressentir. La plume de Lorraine Fouchet est toujours très agréable et se lit toute seule.
Il s’agit d’un roman choral dont les trois narrateurs sont Axel, le père, Lise, la mère et Cerise leur fille.
Axel, écrivain célèbre, bel homme de surcroit, rencontre Lise, il tombe amoureux et l’épouse, Lise est très belle mais elle est aussi exclusive et capricieuse. L’amour porte ses fruits et Lise est enceinte, elle espère un garçon mais quelle déception pour elle lorsque Cerise montre le bout de son nez. C’est son père qui lui donne son prénom. Il se crée vite des tensions entre le mère et la fille, Liste étant jalouse de l’affection qu’Axel porte à sa fille.
Cerise vient d’obtenir son bac et s’apprête à entrer à l’université, elle a 17 ans, et subitement son père décède d’un infarctus. Lise et Cerise sont très affectées par cette disparition subite, Lise va même jusqu’à dire à sa fille qu’elle aurait préféré que ce soit elle qui décède.
Cerise suit les traces de son père et commence à écrire et éditer. Sa mère elle, continue à briller et à humilier sa fille.
Cerise décide de se rendre en Namibie et là sa vie va changer. Le cours de l’histoire va également, petit à petit, se transformer.
C’est un roman addictif, les chapitres où se succèdent les narrateurs (y compris Axel qui intervient de « là où on va après ») sont très courts, ce qui rend la lecture très aisée. L’écriture de Lorraine Fouchet est fluide et agréable, il y a d’ailleurs dans ce roman un peu de sa vie, elle l’écrit dans un Postface.
Les sujets traités sont profonds, les conflits mère fille, le deuil, la jalousie, la maladie, mais aussi l’amitié et, plus léger : l’amour !
J’ai aimé les passages en Namibie avec les animaux et les paysages africains et plus près de nous : l’île de Groix, bien connue par l’auteure, qu’elle ne manque pas de nous faire parcourir.
Un bon roman une fois encore j’ai aimé.
La maman, cet être unique qui nous aime d'un amour incommensurable, aux yeux de qui nous sommes tout et qui fait passer notre intérêt avant le sien ... ou pas.
Pour Cerise c'est plutôt pas, mais ce n'est pas grave car des parents on en a deux et la relation qui l'unit à son papa est exceptionnelle et lui permet de vivre de doux moments jusqu'à ses 17 ans où la vie fauche ce dernier.
Cataclysme pour Cerise transformé en tsunami lorsque sa mère déclare qu'elle aurait préféré que sa fille meure à la place de son mari.
Dès lors va se dessiner la relation entre les deux femmes. Cerise devra composer pour le reste de sa vie avec cette mère toxique, égocentrique et foncièrement jalouse.
Les deux femmes parviendront-elles à s'apprivoiser? Une vraie relation mère/fille est elle possible?
J'ai adoré ce roman de Lorraine Fouchet que j'ai eu du mal à appréhender comme une fiction car j'ai lu "J'ai rendez vous avec toi" et du coup j'ai perçu les points communs avec la vie de l'auteure.
J'en recommande donc vivement la lecture, j'ai particulièrement aimé l'alternance des points de vue ainsi que le message final. Je suis sûre que certaines lectrices se retrouveront dans ces personnages aux failles terriblement humaine, Lorraine Fouchet frappe encore fort avec "J'ai failli te manquer".
Lise n'avait qu'un rêve : être maman d'un garçon mais le destin en a voulu autrement, elle accouche d'une petite fille qu'elle prénomme Cerise ( en référence au clafoutis).
Axel, le papa est quant à lui fou de cette petite fille qui lui rend bien son amour, ce qui rend Lise Jalouse et Cerise le ressent.
Cerise n'a que 17 ans quand son père meurt d'une crise cardiaque et en souvenir de celui-ci elle décide de devenir elle-aussi écrivain (e).
Sa mère lui dit qu'elle aurait préféré que ce soit Elle, Cerise, qui soit morte plutôt que son mari , à cet instant elle décide de s'éloigner le plus loin possible. Les relations mère-fille sont tendues, les rencontres de plus en plus rares .........
Et pourtant .......... la maladie va les rapprocher ......... et les reconcilier.
ce n'est pas le meilleur roman de Lorraine FOUCHET mais il est cependant agréable à lire. .
Encore une fois, je referme un livre de Lorraine Fouchet avec des larmes plein les yeux et un grand sourire , de ceux qui illuminent superbement le cœur.
Nous faisons ici la connaissance de la famille Venoge. Axel, père et mari adulé, homme admirable, est foudroyé par une crise cardiaque, laissant son épouse Lise et leur fille Cerise inconsolables.
Ces deux-là, tout les oppose. L'une est fantasque, plutôt superficielle, à la limite de la mythomanie, et avec une tendance à l'hypertrophie du moi. L'autre, autrice, est dotée d'une grande sensibilité, effacée, généreuse, et empathique. Malgré tout, en dépit de tout ce qui les sépare, un lien très fort les unit, et il faudra du temps, des séparations et des orages pour qu'elles se trouvent. Il faudra des souffrances, des déchirures, des dents souvent serrées, mais aussi d'immenses bonheurs.
Il faudra l'amour d'Aelig (ce prénom !!!), l'homme lointain.
Il faudra apprendre la résilience, découvrir les secrets enfouis, ceux qui expliquent parfois bien des choses.
Il faudra savoir gérer peu à peu l'absence, et en faire une force.
Lorraine Fouchet a le don d'aborder avec pudeur, tact et délicatesse ces inéluctables séparations , celles qui en laissent un sur Terre,alors que l'autre part « là où on va après ».
« J'ai failli te manquer », m'a, comme, tous les autres romans de Lorraine, profondément touchée. Parce que le titre est sublime ( merci Roxane) et tellement, tellement évocateur de ce que peut être une absence, une carence, un rendez-vous presque manqué.
Il me semble que l'autrice livre ici une grande part d'elle-même. Avec sobriété. Comme par exemple, elle évoque ce « livre de poche avec un phare sur la couverture ».
On toucherait presque du bout des doigts son grand sourire, celui qui ne la quitte jamais
J'aurais voulu vous en citer quelques extraits, mais il m'aurait fallu des pages entières, mais je partage avec vous cette phrase, qui reste dans mon cœur :
« Le plus important dans la vie, c'est ce qu'on construit, la famille qu'on bâtit »
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