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J'ai beaucoup souffert de ne pas avoir eu de mobylette

Couverture du livre « J'ai beaucoup souffert de ne pas avoir eu de mobylette » de Jackie Berroyer aux éditions Cherche Midi
Résumé:

Sous des titres aussi évocateurs que « Chômedu », « Vous voyez bien qu'il est bourré ! » ou encore « Noël au ballon, Pâques en prison », Jackie Berroyer recrée l'univers des banlieues des années soixante, ses prolos, sa misère, ses blousons noirs et ses « frangines », sa violence, et parfois sa... Voir plus

Sous des titres aussi évocateurs que « Chômedu », « Vous voyez bien qu'il est bourré ! » ou encore « Noël au ballon, Pâques en prison », Jackie Berroyer recrée l'univers des banlieues des années soixante, ses prolos, sa misère, ses blousons noirs et ses « frangines », sa violence, et parfois sa tendresse.

Ces portraits tragi-comiques initialement parus dans Hara-Kiri, revus et augmentés, composent un tableau saisissant de la vie quotidienne de « petites gens » et de figures pittoresques de la « zone ».

La prose à la fois crue et réaliste de Jackie Berroyer évoque par de nombreux aspects celle d'un autre « chantre de la dèche et de la gueule de bois », Bukowski. Comme ce dernier, il excelle dans l'art de dénicher la poésie au milieu du sordide, l'humour au sein du désespoir.

Maurice Pialat manifestait à l'égard de ces récits qu'il a souvent songé à adapter, une tendresse toute particulière. On comprendra pourquoi en lisant les mésaventures de ces « perdants magnifiques ».

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