"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pendant que s'ouvre une exposition consacrée au sculpteur Kerk, dans un pays imaginaire, un homme (Merel) fait visiter à des touristes, dans un autocar, la ville, en les renseignant sur différents aspects historiques et culturels. Une voix, celle anonyme du narrateur, s'adresse à lui et l'incite à tourner ses regards vers des personnes et des lieux qu'il a envie d'oublier, des abandonnés du monde. En contrepoint de cette voix intérieure, chargée de reproches et d'encouragements en même temps, on décrit des tableaux, des paysages, des destins. La guerre et la déportation sont évoquées, notamment la vie de Kerk et son art en ont été marqués, mais aussi des éléments familiaux, des amitiés. Le vieux Gulda (qui est cocher d'une calèche) et son petit-fils handicapé mental, Irina (l'amie de Merel) et d'autres personnages apparaissent en arrière-fond, écrivains, observateurs, artistes... Merel s'intéresse à un philosophe, à un poète, à des figures de fiction qui dessinent un monde préromantique. On est dans un monde en décomposition.De nombreuses références culturelles, des contes philosophiques, des descriptions de gravures, de peinture. L'histoire du Christ, de Saint François d'Assise, des événements politiques, en Chine, dans les pays arabes, partout. On dirait parfois un Céline chrétien.
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