"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici les saisons de couture de Loïc Prigent. Depuis 2011, celui qui est le plus influent documentariste de la mode tient un compte twitter (@LoicPrigent) qui fait grincer des dents tout le milieu de la mode et rire tous les autres (et parfois le milieu lui-même). Laissant ses oreilles traîner dans les défilés et les studios, il y recueille les bons mots, les rosseries, les énormités, les béatitudes et les coups de griffe des participants de ce petit cercle qui gouverne le goût du monde entier. Mannequins ? Attachés de presse ? Créateurs ? Qui parle ? Ecoutez-les, orchestrés par Loïc Prigent, porte-voix de cette nouvelle comédie humaine. Il y invente un nouveau genre littéraire : le pépiement.
« Ne pleure pas. Pense à ton maquillage. » « - C'était bien ton dîner?
- J'ai dit que des trucs que j'avais déjà dits et écouté que des conversations que j'avais déjà entendues. » « - Quel jour on est ?
- Mais comment veux tu que je le sache ? » « J'ai tellement faim, je pourrais manger. » A coup sûr, le livre le plus drôle des années 10. Et, qui sait, le plus poétique ?
Le livre est le choix des meilleures phrases de ces cinq années, auxquelles Loïc Prigent a ajouté un grand nombre d'inédits.
Loïc Prigent -journaliste et documentaliste- a eu là une bien bonne idée !
Je suis fan de ces petites phrases !
Elles ne sont pas vraiment chic mais plutôt choc !
C’est caustique, cynique.
C’est drôle, et comme ce n’est pas fait exprès c'est encore plus drôle !
Si vous avez la chance d'assister à un défilé de mode, soyez attentif aux petites phrases parce que comme on le voit le spectacle est dans la salle aussi ! Régalez-vous !
Je ne vous mets que cette phrase (Choisie parce que lecteurs.com c’est aussi la Fondation Orange donc c’est un petit clin d’œil par rapport à la couleur !) :
« Non mais sa peau est orange. Elle s'en rend pas compte ? Son miroir n'a pas de couleur ? »
Somme de remarques qui claquent comme des aphorismes ou presque morale du monde immorale de la mode au fil des saisons
C'est croustillant, mais assez fastidieux sur 267 pages!
A lire en picorant quelques pages deci delà.
«Allez prends ton ipad, on va à la plage»...
A vous de voir
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