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L'oeuvre de Bach constitue la référence obligée : pierre de touche du virtuose, pain quotidien de l'apprenti, réserve inépuisable du serviteur liturgique, morceau de résistance de tout récital, sommet d'une carrire discographique, idéal sonore d'un projet de facture, etc. En son temps - véritable âge d'or de l'orgue - Bach eut pourtant de fameux concurrents : Telemann, Couperin, Rameau, Scarlatti, Haendel. En regard de celle de Jean-Sébastien, leur production pour l'orgue est quasi insignifiante. Doit-on incriminer l'instabilité de virtuoses itinérants, un goët plus prononcé pour le clavecin et les feux de la Cour, une foi plus tiède? Doit-on supposer des oeuvres perdues à jamais?
Quoi qu'il en soit, l'orgue manifeste au plus haut degré l'évolution créatrice de Bach.
Fondateur et longtemps responsable du Département de Musique Ancienne au Conservatoire Supérieur de Paris-CNR, Georges Guillard est agrégé, docteur en musicologie, détaché l'UFR de Musique et Musicologie en Sorbonne (Paris IV). Organiste, concertiste, enseignant, musicologue et producteur, sa discographie compte en outre la première version dite "de Weimar" des chorals de Leipzig de J.-S. Bach. Il est également directeur de la rédaction du nouveau périodique Orgues Nouvelles.
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