Nominée pour l'Eisner Award de la meilleure autobiographie Nominée pour l'Eisner Award du meilleur auteurDans une exploration artistique autobiographique, Zoe Thorogood dépeint six mois de son quotidien qui sombre au fil des jours dans une profonde mélancolie. Elle offre un regard intime et métanarratif sur son existence, celle d'une artiste dont la création est la raison de vivre, révélant sa lutte pour la santé mentale - à travers les hauts et les bas de l'anxiété, de la dépression et du syndrome de l'imposteur - alors qu'elle se forge une carrière prometteuse dans l'art séquentiel.
« Ce livre frappe et secoue aussi fort que si un poing traversait la page. » Publishers Weekly
« Zoe Thorogood s'intéresse aux sensations et à la façon dont elles sont vécues d'une manière qui ne ressemble à aucune autre. » AIPT
« Sûrement le meilleur roman graphique de l'année. » The Beat
« Tout simplement un chef d'oeuvre de bande dessinée. » Broken Frontier
« Empruntant à divers styles de la culture populaire - comics, cartoons, mangas... -, l'artiste installe avec le lecteur une tendre complicité. L'autodérision lui fait prendre de la hauteur : son humour est aussi dévastateur que ses idées noires. » Le Monde
La couleur est rapidement annoncée. Zoé souffre de dépression à tendance suicidaire depuis ses 14 ans. Son talent pour le dessin commence pourtant à être reconnu. Elle est même invitée à un festival de comics aux Etats-Unis. Elle doit y rencontrer un auteur avec lequel elle correspond et elle le sait, elle le sent, ça va changer sa vie. Faut juste qu'elle tienne jusque là....
Après "Dans les yeux de Bille Scott", Zoé Thorogood sortait en début d'année ce "roman autobio-graphique". Un récit égocentrique qu'elle présente dans une mise en scène inventive. C'est le livre d'une crise existentielle profonde, d'un mal-être et la solution, c'est de la dessiner, de la représenter, de la tourner en ridicule, de la mettre en pleine lumière comme pour la sortir d'elle-même.
Pas forcément la lecture rêvée pour l'été, les vacances... Mais Zoé sait y faire. Avec un ton bien à elle, elle joue avec son médium, elle joue avec le lecteur dans une connivence installée dès les premières pages et qui dure jusqu'à la dernière. Elle transforme le chaos en un grand théâtre souvent drôle, jamais pathos, parle d'elle à la troisième personne sans se ménager, et habille le monde qui l'entoure de têtes d'animaux, sans parler de l'ingénieuse créature noire qui la poursuit....
Soyons honnête, je ne pensais pas lire cet album. Mais l'occasion faisant le larron, merci , je m'y suis mis... Et Zoé Thorogood m'a embarqué bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Bravo à elle !
6 mois dans la tête d'une artiste en pleine dépression et rongée par des envies suicidaires, il y a de quoi avoir peur avant de commencer. Mais j'ai totalement accroché à ce récit, la narration est surprenante, il y a une explosion de créativité au niveau du graphisme, mais aussi du discours. Les phrases résonnent avec puissance, les styles évoluent, le ton est mordant et plein d'autodérision. Je vois dans cet album un immense talent, et il est certain que je vais suivre Zoe Thorogood.
Une grande dessinatrice qui nous emmène dans tellement de variations et de styles mais l’histoire m’a un peu laissé sur le côté. Je suis peut-être trop vieux, trop loin d’elle. Je suis curieux de voir la suite malgré tout
L'attente était forte depuis l'annonce de hi comics. Et puis il y a eu tous ces posts plus positifs les uns des autres. Et puis il y a eu les événements, les séances de dédicaces, un grand tapage. Trop grand peut-être.
Car dès les premières pages, je me suis demandé ce que je lisais, et où était le chef-d'oeuvre tant décrié.
Alors peut-être que j'en attendais trop. Peut-être que je ne suis pas la cible (comme on m'a dit). Ou peut-être que certains nous ont menti. On vous voit! Ahah.
Je plaisante, ce titre plaira sans doute à beaucoup de monde, et il a des qualités.
Deja, des qualités graphiques. Car Zoe a beaucoup de talent, c'est indiscutable. Mais la première partie de l'histoire est tellement décousue, à la limite de l'incohérence, et ne raconte pas grand chose. C'est un constat de son état d'esprit mais sans explication ou tentative de résolution. Par contre, Zoe nous montre ici toute l'étendue de son travail.
Et puis il y a une sorte de reboot, surprenant. Et cette partie, beaucoup plus classique, est celle que j'ai préféré, avec le trip sous acide merveilleusement mise en image et la séquence aux Etats-Unis.
Grosse déception pour moi donc, après tous ces avis positifs, je n'ai pas l'impression d'avoir lu le même livre que vous.
Je ne vais pas parler de l'édition qui est aussi décevante alors que les finitions extérieures sont agréables à l'oeil. Et puis, tout le monde en a parlé, comme le prix. La dessus, on est d'accord.
Il ne faut pas oublier aussi les bonus, qui, là, sont vraiment intéressants. Dommage.
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