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« Construire au Liban est ma manière de prendre position face à la guerre. » Cette phrase de l'architecte franco-libanais Youssef Tohme est la clé pour entrer dans Intensive Beyrouth. Cet essai illustré mêle des réflexions urbaines sur la capitale libanaise aux expériences de projets de ce maître d'oeuvre engagé à rouvrir le débat sur l'architecture dans son pays. À Beyrouth, où toute situation n'est jamais qu'un état provisoire, l'espace de l'analyse est fondamental.
Youssef Tohme envisage sa discipline comme un outil critique et politique. Il ne l'aborde jamais comme un univers formel ou stylistique mais comme la possibilité de questionner le monde, réfléchir aux conditions de la ville.
Profondément liées à son vécu, ses positions sur le vide, l'échange, le rêve ont un écho particulier dans un pays où la culture du fragment et de la superposition est poussée à l'extrême.
La première partie de l'ouvrage expose les idées de Youssef Tohme en relation avec 25 photos de Ziad Antar. Outillé d'une Holga et d'un Rollefleix, l'artiste libanais a saisi quatre des réalisations majeures de l'architecte - l'université Saint-Joseph de Beyrouth (conçue avec 109 architects), la villa T et la villa M à Kornet Chehouane, la villa SC à Akoura - au regard de la ville de Beyrouth et de ce qui en déborde. La seconde partie est réalisée par Karine Dana. L'auteur met en conversation Youssef Tohme avec des personnalités importantes de la scène culturelle libanaise telles que l'architecte Tony Chakar, l'artiste Ziad Abilama ou encore le chanteur Ahmed de Maschrou.
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