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Je revendique complètement ma connerie et mes dérapages. Parce qu'il y a là quelque chose de vrai. Et si on ne dérape jamais, c'est souvent qu'on est un peu con.
Je ne maîtrise rien, je ne fais que suivre, et parfois supporter mon amour de la vie et des autres. Un amour qui, comme disait François Truffaut, est à la fois une joie et une souffrance.
Je ne cherche pas à être un saint. Je ne suis pas contre, mais être un saint, c'est dur. La vie d'un saint est chiante. Je préfère être ce que je suis. Continuer à être ce que je suis. Un innocent.
G. D.
Les confessions d'un acteur du siècle. Le Figaro.
Sa curiosité reste intacte, comme son exquise humanité. France Dimanche.
Libre. C'est probablement le terme qui définit le mieux l'homme et l'acteur, entier, singulier, sincère. Madame Figaro.
Je ne suis pas une grande fan du personnage publique, je peux même dire que je ne le porte pas spécialement dans mon cœur tant je retiens de lui les excès en tout genre. Mais peut-être devrais-je mettre la phrase précédente à l'imparfait.
Curieuse de nature, j'aime bien parfois me battre contre mes propres préjugés. Et je peux dire que j'ai bien fait.
Ce que j'ai découvert ? un homme plus sensible que je ne me l'imaginais, un homme érudit aussi (ça, je m'en doutais!). Mais j'ai surtout aimé cette écriture fluide où tout se dit comme on le crie parfois, où la sensibilité se devine sans qu'on ait besoin de la justifier ou de l'exposer.
Gérard Depardieu se livre ici , dans toute sa complexité mais aussi dans toute sa réalité d'homme. Sans renier ses extravagances, il nous parle de ses amitiés débordantes mais tellement vraies, de son rapport au monde, de la politique mais aussi de ses blessures . Mais ce qui transparaît surtout c'est cet amour de l'autre, cette "foi" encore présente en l'humanité , en toute innocence...
Pendant une bonne moitié du livre, Gérard Depardieu parle surtout de cinéma, de politique, de religion….. avec beaucoup de réflexion et de gravite.
Avec aussi ces pointes qui frappent et allègent le sérieux des propos
« Puis ça a été les croisades, la Saint-Barthélemy, le grand bordel jusqu’à Hitler avec sa moustache et sa bite de serin »
Citoyen du monde, comme il se présente lui-même, il ne vit que dans le présent, amoureux du monde, de la nature, du regard des gens.
Dans la seconde moitié, il parle plus de lui, avec beaucoup d’humilité, de l’innocence, de l’amitié, de la mort, du partage, de ses femmes, de son insatiable curiosité du monde et des gens, des accidents de la vie.
« Il n’y a que toi qui peut te guérir, à condition, de le décider, toi seul, avec ce que tu as vécu et ce que tu veux vivre. »
Il parle aussi, comme je l’espérais, de Barbara. J’ai vu « Lili passion », c’est incroyable ce qui se passait entre ces deux là. L’émotion qu’ils dégageaient.
Souvent outrancier dans la vie, il est d’une sensibilité à fleur de peau.
Beaucoup de philosophie et de sagesse dans ses dires.
Gérard Depardieu est un être intuitif, simple, sain.
Oui, c’est bien un innocent, dans le plus beau sens du terme.
« L’innocent, il est comme le chien errant, il sent les gens, il s’approche toujours, et s’il prend un coup de pied, c’est pas grave, il se barre, il va plus loin. »
Je pense que vous l’aurez deviné, j’ai une tendresse particulière pour lui.
Il m'a été plus difficile de rentrer dans ce livre que dans "Lettres volées", qui, selon moi, est plus personnel, plus organique...
Le début n'est qu'un enchainement de pensées, déconstruits, sur des sujets divers. Évidemment, ces pensées sont intéressantes mais trop furtivement traitée pour ne laisser qu'au lecteur un sentiment de vide. Par moment on aurait presque l'impression d'un catalogue de personnes célèbres que l'acteur a rencontré. Mais ne nous arrêtons pas là, on le sait, Depardieu c'est beaucoup plus que ça.
En continuant à travers les pages on découvre quelque chose de plus "structuré", mais tout en gardant une certaine liberté, liberté des mots, des idées... L'Innocent a des choses à nous dire, sur la Russie et son peuple, sur la Mort, sur la Politique, sur le Cinéma. Alors, on retrouve l'homme sensible, l'homme qui ne demande qu'à vivre tant bien que mal, sans vraiment comprendre tout ce qui lui arrive, mais qui l'accepte et qui continue...innocemment, maladroitement.
Sans jamais livrer son avis comme une doctrine et sans encombrer ses phrases de banalités Depardieu nous livre son point de vue en nous expliquant SA façon de voir et de ressentir les choses. Peut-être sommes-nous en terrasse avec lui devant un bon verre de vin à discuter. On ne peut pas être d'accord avec ce qu'il nous dit, cela il ne nous l'interdit pas.
Grâce à ce livre on rentre encore un peu plus dans les pensées de ce grand monsieur qui toute sa vie s'est évertué à mettre l'Humain et les émotions au dessus de tout.
Un personnage ce Gégé, j’ai beaucoup aimé son petit livre il se met à nu comme sur la couverture du livre, il parle de sa vie, de ses origines, son métier, ses amitiés, il parle des politiques et des religions sans tabou, naturellement, il parle des gens qu’il a rencontrés, un réel plaisir pour lui, il parle de ses voyages, de la Russie il se moque de l'Amérique, Il parle de son monde à lui, il parle des arts, de cuisine, il évoque les femmes de sa vie, il parle de la mort, il sait aussi reconnaitre ses défauts, oh non il n’est pas un Saint, la vie d’un Saint est chiante mais comme il le dit, si on ne dérape pas, c’est souvent qu’on est un peu con…
Lisez le livre de ce bon vivant !
Innocent,
ou ce que Depardieu ressent...
Oser penser, oser le dire, oser l'écrire.
Des mots bouleversants, un texte prenant,
un récit ou tout est dit...
Gérard nous livre ici son ressentit.
Dans un contexte de "vivre vite" incessant,
il explique la vie que l'on subit actuellement.
Il nous fait part du "pourquoi" la Russie,
du pourquoi ses amis, du combat de sa vie.
De constatations en affirmations,
certains passages ne lui donne que raison.
Des mots couchés sur le papier,
ou il est facile de s'y retrouver.
Recueil court que j'ai énormément apprécié,
et que je vous invite à vous procurez.....
Depardieu est un monstre et comme tous les monstres, il ne laisse personne indifférent. Il se dit innocent et je le crois sur parole. Ses « excès de vie », comme il les appelle, sont le fait d’un mec qui ne pense jamais aux conséquences de ses actes. Tout sauf un conformiste. Tout sauf un mouton, et pourtant il n’est pas le loup. Il y a plus de sagesse dans son témoignage que dans tous les livres qui prétendent la transmettre. Du brut, du vécu, des bonnes paroles forgées par la dureté de l’expérience. On lui donnerait le bon dieu sans confession au Gégé. Il n'en reste plus beaucoup, des comme lui. Ça se lit vite et ça laisse l'impression d'avoir visité un musée de façon privative, avec le guide qui connaît tous les tableaux.
Complément de "Ça s'est fait comme ça " écrit en collaboration avec Lionel Duroy, Gérard Depardieu nous entraîne dans une réflexion sur l'état du monde et la vie qui est plus difficulté que vibration.
"Parce que je crois vraiment que, contrairement à la foi et à l'innocence, la politique et ses médias sont des machines impitoyables à créer des conflits ou de l'indifférence. On joue les gens les uns contre les autres, ou on les rend indifférents.
C'est le manque de vie, le manque de culture, le manque de tout."
"L'innocence, c'est quelque chose de gratuit, de désintéressé, un simple état de l'être, sans espoir de contrepartie"
Une belle lecture sur les traces d'un citoyen du monde, du vrai, du peuple de chaque pays rencontré, et le bougre voyage beaucoup, avec intelligence, sensibilité, humanité.
J'aime son innocence...
En conclusion "la curiosité pour anéantir la routine", une philosophie que j'affectionne.
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