80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Encore aujourd'hui à 85 berges, je suis gêné à chaque fois que je dois décliner mon prénom Désiré. Ce ne fait pas sérieux de se prénommer Désiré, cela prête à sourire. Pendant longtemps, j'ai maudit mon père de m'avoir gratifié de ce prénom qui me tourne doublement en dérision, car je n'étais pas souhaité, bien au contraire. En effet, je suis le septième enfant que ma mère a porté en son sein et elle m'a refusé, dès mon état embryonnaire. Durant toute cette grossesse supporté comme une malédiction, mon père eut à subir les reproches véhéments de son épouse. Excédé par tant de récriminations, le maladroit auteur de mes jours déclara à la cantonade, quelque temps avant ma naissance : "Ma 'h eo kont 'vel-se, ma vez pôtr 'vo laket e anv-bihan Désiré !" (Puisque c'est comme ça, si c'est un garçon, on l'appellera Désiré!).
L'univers de ce "Poil de carotte" du Trégor rappellera beaucoup de souvenirs à bon nombre de nos aînés qui, dans les années trente, ont usé leurs galoches dans les différents bourgs de Bretagne.
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