Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
L' avorton, la «pisseuse» d'In Hora Mortis lutte à la vie à la mort avec sa génitrice. Récit de naissance à nouveau, couturé par le feu et la glace. La glace dont cette enfant pas comme les autres, parce que ne ressemblant pas à l'image désirée, s'est fait un rempart. Faudrait grandir contre. Contre une mère ogresse, omnipotente, obscène, délétère. Le feu qui embrase chacun de leurs gestes. En rien aimable, la mère, en rien aimable, la fille, deux pestes, l'épidémie n'épargne ni le bourreau ni la victime. L'imagier se fait plus agressif, le bestiaire, faune parasitaire. Pou, puce, punaise, ver... ça pique, ça suce, ça mord, ça ronge. «Les caresses qui manquent à l'enfant le dévorent.» Cronos féminin dépeçant sa mère, Abraham femelle sacrifiant sa fille, résurgence de Bathory, la comtesse sanglante. La liste des sévices qu'elles se réservent l'une à l'autre, n'a rien à envier au Jardin des supplices.
Récit de possession, et son exorcisme corollaire. La démesure tient de l'hybris, la catharsis en sus. Quant à Dieu dans tout ça, il «cultive son oisiveté».
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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