Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
La nuit se profile, étoffe épaisse et chatoyante, ourlée d'un contact soyeux et mystérieux, bordant de son empreinte douce, les buissons à peine endormis, la lisière de la forêt immobile, la surface du lac apaisé et candide, étouffant le bruissement furtif des ailes des oiseaux qui se referment subrepticement. Tandis que dans le ciel couleur d'ébène, les étoiles se rassemblent en constellations géométriques, d'une infinie beauté exquise. Elles scintillent de mille feux légers et intermittents, perçant la nuit danse, de lumière blanche, douce et argentée. Tout devient réceptif au doux sommeil déversé par un marchand d'étoilés, généreux et prodigue, qui saupoudre de sa baguette magique, des millions de paillettes phosphorescentes et luminescentes. Elles retombent en poussières lumineuses, s'allumant tour à tour, déposant une lumière scintillante, brillant de mille feux. Je n'ai pas sommeil, je sais qu'une longue veille m'attend, alors, j'écoute le silence tout autour de moi, tandis que dans le lointain, un chien aboie douloureusement et que quelques oiseaux facétieux pépient encore... La nuit prend possession des êtres et des choses, mais ne m'atteint pas encore. À travers ses souvenirs, ses joies, ses peines, l'auteure se livre au lecteur en toute gratitude et, livre avec poésie, le bilan d'une vie accomplie.
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