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La Ville de Belfort a placé l'année culturelle 2018 sous le règne du romantisme, c'est-à- dire de l'imagination au pouvoir. Hasard et merveilleux, rêve et somnambulisme, expression de la subjectivité et du moi intérieur, imagination et puissance créatrice : tous ces thèmes popularisés par les auteurs et artistes du XIXe siècle sont de formidables sources d'inspiration et permettent de tisser des correspondances entre les arts et les lettres.
La thématique de l'ailleurs, que l'on découvre en rêve ou par de mystérieux voyages, se situe au coeur des romans de Julien Gracq (1910-2007), fin connaisseur de la culture allemande et admirateur d'André Breton.
Située au point de rencontre de ces deux courants culturels enracinés en Allemagne et en France, son écriture est liée par une « dette de reconnaissance » à l'égard du surréalisme et illustre également la nostalgie d'un âge d'or où l'harmonie régnait entre l'homme et la nature, à portée de main grâce à l'art et à la création.
Littérature et art, France et Allemagne, surréalisme et romantisme : la comparaison d'oeuvres surréalistes issues des collections belfortaines (André Masson, Salvador Dali ou encore Hans Bellmer) avec des prêts prestigieux (Odilon Redon, Max Ernst, Caspar David Friedrich) crée un parcours stimulant mêlant fantastique et rêverie.
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