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A première vue, les travaux sur l'image de la Bohême dans les lettres françaises s'inscrivent dans un comparatisme traditionnel.
Toutefois, on se rend vite compte que ce sujet soulève plusieurs questions relevant des rapports entre deux pays d'une position culturelle différente, et pose quelques problèmes méthodologiques. Il est en effet plus facile d'évoquer l'image de la France dans les littératures tchèque et slovaque que de parler des échos de la Bohême chez les écrivains français. Les poèmes et romans français ont été analysés en Bohême du point de vue esthétique et ont contribué au développement de la littérature autochtone.
Rien de tel ne s'est produit dans le sens opposé. La Bohême a été perçue et commentée en France du point de vue historique et idéologique dans les oeuvres d'érudition, éventuellement du point de vue géographique dans certains guides touristiques. On peut y ajouter encore quelques cas isolés des rapports entre les élites françaises et tchèques, résultant des relations diplomatiques des deux pays ou de la situation personnelle de certains écrivains.
La Slovaquie qui, pendant longtemps, n'existait pas comme un Etat indépendant a été noyée dans les réflexions sur la Bohême - et celle-ci disparaissait parfois dans des informations sur l'Autriche, ou même sur le protestantisme allemand. Sans présenter le sujet d'une façon exhaustive, les communications publiées dans le présent livre permettent de découvrir surtout des lacunes dans nos rapports mutuels.
Leur but primordial a été toutefois d'attirer l'attention sur ce qu'on pourrait - et devrait - faire à l'avenir.
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