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Durant son séjour à Moscou où elle suit la méthode de rééducation du professeur Dikul, Julie Garric, vingt-trois ans, tient un journal.
Pour elle-même, pour sa famille et pour tous ceux qui, comme elle, vivent en fauteuil.
C'est un journal " à la Bridget Jones ", mais plus profond, plus intense, à cause de cet accident qui la rendit paraplégique à l'âge de treize ans. On y trouve des réflexions sur les copines, les garçons, l'amour, le sexe, l'amitié, la nostalgie, la déprime, les parents, la rage de tout, des poèmes et des riens...
Écrit avec drôlerie, sans détour, parfois avec gravité et colère.
La méthode du professeur Dikul s'avère prodigieuse. Au fil des pages, Julie se met à marcher entre les barres parallèles... puis avec un déambulateur... avec des cannes à quatre pieds... avec des attelles... Enfin, elle se tient debout en équilibre et réalise cet espoir partagé par des millions d'autres handicapés.
Mais dix ans, que d'années perdues ! Julie ne ménage pas ses critiques contre un système de rééducation à la française qui n'a cherché qu'à l'autonomiser, à la sociabiliser...
C'est-à-dire à lui faire oublier le passé, à la détourner de son obsession de marcher.
Puissent les médecins, les kinés, les psy entendre les questions qu'elle est en droit de leur poser.
" Maintenant, j'ai la rage pour les autres... ", dit-elle. Être en fauteuil n'a pas fait d'elle une " assise ".
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