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«Est-il possible de ramener un roman polyphonique tel qu'Illusions perdues à un patron structural unique ? Si l'on se fie au titre, il s'agit d'un "roman d'apprentissage" qui obéit au modèle : illusions juvéniles/perte des illusions. Mais ce schéma se décline selon trois versions distinctes. Roman d'apprentissage d'abord, et sous un double aspect, négatif et positif : perte des illusions et acquisitions d'un savoir "adulte" de la vie. Mais aussi roman de l'ambitieux, car, même si Balzac s'est donné un héros mal loti de ce point de vue, il ne saurait si facilement renoncer à ce modèle (qui a le défaut d'avoir déjà été mis en oeuvre avec Rastignac, mais l'avantage d'avoir été le sien propre à son "début dans la vie"). Enfin, ce qui caractérise cet ambitieux problématique qu'est Lucien, c'est que, perdant ses illusions mais aussi sa pureté, il s'engage dans la voie de la corruption. Bien sûr, ces trois romans distincts - apprentissage, ambition, corruption - sont étroitement liés entre eux. Mais de distinguer leurs logiques entre-tissées permet de faire apparaître la complexité de la trame.» José-Luis Diaz
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