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Au coeur des montagnes sauvages des Rocheuses, Allison lutte pour sa survie. Unique rescapée d'un crash, blessée, elle fuit la carcasse fumante de l'avion, abandonnant derrière elle le corps inerte de son fiancé. Persuadée d'être traquée, c'est en réalité toute forme de vie qu'elle fuit désespérément.
À dix États de là, sa mère, Maggie, refuse de croire à son décès. Alors que ses proches l'incitent à faire son deuil, elle décide de mener sa propre enquête. Mais les deux femmes avaient coupé les ponts depuis deux ans et, au fil de ses recherches, c'est une étrangère que Maggie découvre. Allison s'est construit une vie de rêve, mais à quel prix ? Maggie saura-t-elle comprendre la vérité à temps pour la sauver ?
Il y a tant de façons de mourir est un thriller addictif qui dessine le portrait de deux femmes prêtes à tout pour protéger les êtres qui leur sont chers. Une ode somptueuse à la puissance du lien entre une mère et sa fille.
Un thriller, angoissant, inattendu et surtout addictif dans un récit qui alterne les voix d’Allison et de Maggie avant de se rejoindre. Au fil de son enquête Maggie va connaître de plus en plus sur la vie de sa fille qui était devenu une étrangère au fil du temps.
"Elle nous avait montré un numéro quand nous étions allés la voir. Les pages étaient peuplées de jolies femmes de toutes les couleurs, certaines rondes, d’autres maigres. L’une avait une balafre sur la joue. Aucune ne ressemblait de près ou de loin à la jeune femme de la photo qui avait été présentée au journal télévisé. "
Allison est vivante, le jet privé dans lequel elle se trouvait s’est crashé dans les Rocheuses et le pilote est mort, mais elle, elle est blessée, sonnée mais vivante. Bientôt les secours vont arriver mais Allison doit fuir, malgré ses blessures, sans eau, sans nourriture, sans rien. Elle pense qu’on veut la tuer, et bientôt les faits vont lui donner raison. A des milliers de kilomètres de là, sa mère Maggie n’arrive pas à se résoudre à sa mort. Elle qui était brouillé avec sa fille depuis deux ans cherche à comprendre quelle femme elle était devenue, car le portrait que la presse fait d’Allison lui semble être celui d’une étrangère. Ce qu’elle découvre la plonge dans la perplexité alors qu’Allison tente de survivre, seule dans les montagnes.
Jessica Barry, dont c’est apparemment le premier roman, nous offre un récit à deux voix avec des chapitres en alternances, avec évidemment son lot inévitable de flash back. Les chapitres racontés du point de vue d’Allison dresse le portrait d’une jeune femme fragile et complexe, qui s’est mal remit de la mort de son père. Après avoir connu des épisodes très difficiles : chômage, prostitution et addictions en tout genre, elle a fait la connaissance d’un « prince charmant », un industriel riche et séduisant qui dirige une entreprise pharmaceutique. Ces chapitres dits « Allison » ne sont pas les plus réussis, même si le côté « survivaliste » fonctionne très bien au début, cela s’arrête trop vite pour tomber dans autre chose, une sorte de course poursuite. C’est parfois un peu trop rocambolesque mais ce n’est pas tellement ça le souci, ce sont plutôt les flash back : on a un tout petit peu de mal à croire à ce destin de « Pretty Woman ». Les chapitres Maggie sont meilleurs, plus crédibles et plus touchants, là en revanche on est en empathie avec elle et tout sonne juste. Et puisque nous sommes dans un roman noir, il y a bien entendu une intrigue policière derrière tout cela, des délits, des crimes, des victimes collatérales. Cette intrigue là est bien menée, finalement assez crédible (malheureusement) et le petit rebondissement final m’a surprise, comme quoi même en lisant beaucoup de polars, on peut quand même se faire cueillir par un twist qu’on n’avait pas vu venir ! Le final est très « hollywoodien » au timing parfait, on se croirait dans les dernières minutes d’un film d’action, avec ce que cela peut comporter de suspens mais aussi d’invraisemblances. Facile à lire, parfois un peu inégal entre les deux points de vue mais pertinent et même glaçant sur le fond « Il y a tant de façons de mourir » est un bon roman à suspens. Mené d’un double point de vue féminin (ça a son importance), il ne souffre que de quelques petits défauts de vraisemblance par moment, absolument rien de rédhibitoire.
Pas de temps mort, de présentation des personnages, du contexte, on entre tout de suite dans le vif du sujet dès la première ligne, la première phrase.
Allison est la seule survivante d’un crash d’avion privé dans les Rocheuses du Colorado, mais elle s’enfuit dans l’urgence du lieu de l’accident, laissant derrière elle son fiancé qui pilotait mort, blessée mais avec un sac où elle met ce qu’elle trouve de nourriture, iode, équipement de survie nécessaire à ce départ à travers la forêt. Néanmoins le danger semble être plus encore les hommes qui la poursuivent pour la tuer.
A plus de 3800 kilomètres de là, Maggie, sa mère, apprend la fin tragique de sa fille unique. Elle ne se résout pas à accepter cette mort, persuadée qu’Allison n’est pas morte puisqu’on n’a pas retrouvé son corps, juste un médaillon qui prouve qu’elle se trouvait bien dans l’avion. Commence alors : pour Allison une course contre la montre dans le milieu hostile de la forêt, à l’affut de toute présence humaine qui lui serait fatale, et pour Maggie une longue recherche à la fois sur internet, dans les médias, et sur le dernier lieu de résidence de sa fille dont elle n’avait plus de nouvelles depuis deux ans, qu’elle ne reconnaît plus sur les photos récentes qui la représentent, et dont la vie lui a échappée.
Ce roman choral alterne les chapitres nommés Allison et Maggie où l’auteure donne à tour de rôle la parole à la fille et à la mère. On avance avec chacune d’elle au fil des kilomètres pour l’une, et des découvertes sur sa fille pour l’autre, avec des flash back nécessaires pour comprendre ce qu’il se passe, et pourquoi en est arrivé là, d’un côté comme de l’autre. Mais c’est aussi, ou surtout, un roman sur les relations mère-fille, les liens indéfectibles entre les deux malgré la distance, les brouilles, les erreurs.
Ce thriller addictif est un véritable page turner, la pression est de mise dès le début et ne nous lâche plus. On n’a qu’une envie, connaître la vérité, puis la fin. Le suspense est maintenu, l’écriture est facile, simple, fluide et coule sur nous. Une réussite.
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