Il n'y a pas de hasard

• Date de parution : 02/04/2007
• Editeur : Societe Des Ecrivains
• EAN : 9782748032109
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 196
• Collection : (-)
• Genre : Littérature française
• Thème : Romans Nouvelles Correspondance
• Prix littéraire(s) : (-)

Après des études scientifiques, puis littéraires à la Sorbonne, Sylvie Macquet-Billot passe le CAPES de Lettres pour devenir professeur. En 2003, après 25 ans d'enseignement en lycée et à l'université, elle décide de se consacrer à la traduction et à l'écriture, aboutissement naturel d'un... Voir plus

Après des études scientifiques, puis littéraires à la Sorbonne, Sylvie Macquet-Billot passe le CAPES de Lettres pour devenir professeur. En 2003, après 25 ans d'enseignement en lycée et à l'université, elle décide de se consacrer à la traduction et à l'écriture, aboutissement naturel d'un parcours essentiellement tourné vers la littérature et la linguistique.

Pierre a été quitté par sa femme Carole. Pol a perdu sa femme Coralie dans un accident de voiture. Il a un fils Xavier et passe beaucoup de temps avec sa belle-fille Marie. Elle lui parle de son voisin Michel, un homme au passé assez douteux. Un jour, Pol croit reconnaître l'automobiliste responsable de la mort de Coralie. Il le cherche, pense avoir retrouvé sa trace et tombe amoureux de sa femme Claire.
En fait, tous ces personnages et cette intrigue ont été imaginés par Pierre dans une fiction. Mais un jour, par hasard, Pierre rencontre dans un café le personnage principal de son roman.
[...] Et c'est ce soir-là qu'il rencontra Pol. Oui, son Pol, celui de la rue de Montbret, celui de Marie et des autres, c'était bien lui, quarante-cinq ans peut-être, assez grand, fort, vêtu élégamment, cheveux grisonnants, l'air avenant. Il le reconnut tout de suite. Celui-ci prenait une bière et, devant lui, étaient étalées de grandes feuilles de papier sur lesquelles il semblait griffonner, dessiner peut-être. Il ne voyait pas très bien. L'homme griffonnait ce qui lui semblait être des lignes, parfois courbes, parfois droites, rapidement, précisément. Et plus Pierre le regardait et le dévisageait, plus cette idée tout à fait saugrenue, inattendue sans l'être puisqu'il en rêvait, stupide en tout cas quelque part, mais de plus en plus vive, s'ancrait dans son esprit. Le hasard avait voulu, cette fois encore, qu'il rencontrât Pol. C'était bien Pol, devant ses papiers et son verre de bière, penché sur ce qui pouvait être des croquis. C'était lui, sans aucun doute. Il le regarda de manière si insistante que l'autre dut sentir son regard fixé sur lui, car il releva brusquement la tête et vit Pierre. [...]