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Il était une fois l'inspecteur Chen

Couverture du livre « Il était une fois l'inspecteur Chen » de Xiaolong Qiu aux éditions Liana Levi
  • Date de parution :
  • Editeur : Liana Levi
  • EAN : 9782867468414
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pendant la Révolution culturelle, Chen Cao, adolescent, entend les Gardes rouges qualifier son père de « monstre noir ». Sa famille est persécutée.
Cependant, à la fin de cette sombre période, il parvient à obtenir un diplôme de littérature comparée à l'université de Pékin et on le charge de... Voir plus

Pendant la Révolution culturelle, Chen Cao, adolescent, entend les Gardes rouges qualifier son père de « monstre noir ». Sa famille est persécutée.
Cependant, à la fin de cette sombre période, il parvient à obtenir un diplôme de littérature comparée à l'université de Pékin et on le charge de traduire un manuel de procédures américain dans un commissariat de Shanghai.
Dans son nouveau poste, il est intrigué par le meurtre de Fu, propriétaire d'un commerce de fruits de mers florissant, qui lui aussi a été publiquement humilié et spolié. Parce qu'il s'identifie à lui il enquête. La victime vivait Cité de la Poussière Rouge et avait reçu, après la Révolution, une importante indemnisation qui attirait les convoitises. Le coupable se cache-t-il parmi les envieux ? Chen, qui finit par le démasquer, est titularisé inspecteur presque malgré lui. N'oublions pas qu'à l'époque, le Parti assignait les postes sans que l'intéressé ait son mot à dire...
Le cheminement du personnage fétiche de Qiu Xiaolong s'inscrit dans une période de l'histoire chinoise qui a marqué les esprits et la vie de l'auteur lui-même.

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Avis (5)

  • Les débuts de l'inspecteur et comment il en est arrivé là. Dans le préambule, l'auteur nous parle d'abord de lui, de son enfance, des souffrances et humiliations subies pendant la révolution culturelle par sa famille. Quand commence le roman, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement entre...
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    Les débuts de l'inspecteur et comment il en est arrivé là. Dans le préambule, l'auteur nous parle d'abord de lui, de son enfance, des souffrances et humiliations subies pendant la révolution culturelle par sa famille. Quand commence le roman, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement entre l'auteur et Chen. Celui-ci se voit attribuer un poste de traducteur dans les locaux de la police, il traduit notamment les techniques policières utilisées dans les autres continents. Il s'ennuie jusqu'au jour où on le met au courant d'un meurtre. Un homme qui avait lui aussi tout perdu pendant la révolution culturelle, est assassiné à la sortie d'un restaurant. Son repas n'est pas des plus communs et Chen décide d'enquêter sur ce personnage en se rapprochant d'amis amateurs de gastronomie. Une première enquête qu'il va mener à bien et suite à laquelle il va devenir policier, un peu au hasard finalement. Comme d'habitude, une grande place est laissée aux spécialités gastronomiques chinoises, mais aussi à l'histoire et à l'évolution de la Chine et c'est l'occasion enfin pour l'auteur de démontrer la corruption existante. Un roman instructif mais j'ai eu parfois un peu de mal à m'y retrouver.

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    Les débuts de l'inspecteur et comment il en est arrivé là. Dans le préambule, l'auteur nous parle d'abord de lui, de son enfance, des souffrances et humiliations subies pendant la révolution culturelle par sa famille. Quand commence le roman, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement entre l'auteur et Chen. Celui-ci se voit attribuer un poste de traducteur dans les locaux de la police, il traduit notamment les techniques policières utilisées dans les autres continents. Il s'ennuie jusqu'au jour où on le met au courant d'un meurtre. Un homme qui avait lui aussi tout perdu pendant la révolution culturelle, est assassiné à la sortie d'un restaurant. Son repas n'est pas des plus communs et Chen décide d'enquêter sur ce personnage en se rapprochant d'amis amateurs de gastronomie. Une première enquête qu'il va mener à bien et suite à laquelle il va devenir policier, un peu au hasard finalement. Comme d'habitude, une grande place est laissée aux spécialités gastronomiques chinoises, mais aussi à l'histoire et à l'évolution de la Chine et c'est l'occasion enfin pour l'auteur de démontrer la corruption existante. Un roman instructif mais j'ai eu parfois un peu de mal à m'y retrouver.

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  • Fiction et autobiographie se mêlent dans ce roman. L'auteur nous parle d'abord de son enfance pendant la révolution culturelle chinoise dont fut victime son père, petit parfumeur accusé d'exploitation. Puis de l'enfance de Chen dans des conditions similaires. C'est l'occasion d'en apprendre un...
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    Fiction et autobiographie se mêlent dans ce roman. L'auteur nous parle d'abord de son enfance pendant la révolution culturelle chinoise dont fut victime son père, petit parfumeur accusé d'exploitation. Puis de l'enfance de Chen dans des conditions similaires. C'est l'occasion d'en apprendre un peu plus sur cette période marquante de l'Histoire chinoise avec les critiques publiques, le déplacement des "instruits" vers les campagnes pour ré-éducation, une scène de l'enfance de Chen paraissant totalement surréaliste avec un médecin nettoyant les couloirs de l'hôpital pendant qu'un ouvrier, leader d'un mouvement prolétarien, reçoit en consultation et rédige les ordonnances.
    Dans un autre passage l'auteur donne quelques éléments sur son parcours personnel, ce qui l'a amené vers l'écriture et comment une amitié d'enfance a inspiré un personnage récurrent de ses romans, «Lu le Chinois d'outre mer».
    Comme d'autres écrivains l'ont fait avec leur «héros», Xiaolong Qiu raconte les débuts de Chen dans la police. Arrivé là par hasard, d'abord cantonné dans un rôle de traducteur, sa curiosité et sa perspicacité vont lui permettre de s'impliquer dans une première affaire et de s'apercevoir qu'il y prend goût.
    La lecture est agréable, le texte, parsemé de citations, proverbes, extraits de poésies, fait la part belle à la nourriture avec de nombreuses descriptions de plats chinois dont la dégustation semble rythmer le récit.
    L'ensemble, composé d'éléments relativement hétérogènes, m'a semblé assez disparate. Les deux nouvelles qui complètent les débuts de Chen dans la police ne trouvent pas vraiment leur place et la dernière partie autobiographique m'a paru quelque peu longuette.

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  • Ce roman est en sélection pour le Prix du meilleur polar points.

    J'ai beaucoup entendu parler de la série avec l'inspecteur Chen, mais ne l'ai pas encore lue, c'est donc avec une certaine curiosité que j'ouvre ce livre, assistant en quelque sorte à la naissance d'un personnage récurrent que...
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    Ce roman est en sélection pour le Prix du meilleur polar points.

    J'ai beaucoup entendu parler de la série avec l'inspecteur Chen, mais ne l'ai pas encore lue, c'est donc avec une certaine curiosité que j'ouvre ce livre, assistant en quelque sorte à la naissance d'un personnage récurrent que je pourrais bien retrouver sur mon chemin de lecteur. Plus qu'un roman, c'est une suite de nouvelles, qui se suivent certes, mais qui ne constituent pas un polar à proprement parler. Un peu comme si Qiu Xiaolong, avant de donner de l'épaisseur à son héros s'était essayé à le mettre en situation pour le tester. Parfois certains tests sont très concluants, comme celui-ci et donc les publier est une excellente idée.

    On sent que dans son personnage, le romancier a mis pas mal de lui et certains de ses amis et fréquentations se retrouvent aussi dans ses histoires ainsi qu'il le raconte lui même dans le dernier chapitre autobiographique. C'est une très belle découverte pour moi, associée à une salivation terrible lorsque Chen évoque les divers plats qu'il goûte, car la cuisine est très présente dans son roman. Ainsi que la Chine communiste qui commence sa métamorphose vers le capitalisme et le libéralisme. Et la poésie. Chen n'est pas un flic comme les autres, c'est sans doute pour cela qu'il plaît. Érudit, prenant le temps d'écouter tous le gens du plus petit au plus important, il mène son enquête tranquillement. C'est très bien fait, c'est beau et émouvant. Cela n'en fait pas pour autant mon favori pour le Prix, il y manque un petit quelque chose mais c'est une très belle découverte, et je retrouverais très volontiers l'inspecteur Chen dans ses aventures ultérieures.

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  • Fraîchement diplômé de l'université de langues étrangères de Pékin, Chen Cao est affecté par l'Etat dans un commissariat de Shanghai. Amoureux de la langue anglaise et poète à ses heures, le jeune homme ne s'imaginait pas policier et d'ailleurs le commissariat n'a pas vraiment besoin d'un...
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    Fraîchement diplômé de l'université de langues étrangères de Pékin, Chen Cao est affecté par l'Etat dans un commissariat de Shanghai. Amoureux de la langue anglaise et poète à ses heures, le jeune homme ne s'imaginait pas policier et d'ailleurs le commissariat n'a pas vraiment besoin d'un universitaire dans ses rangs. Sans expérience, sans réelles compétences, il est relégué dans la salle de lecture où on lui confie la traduction d'un manuel de procédures policières américain. Mais entre ses traductions et la lecture assidue de romans policiers, Chen s'intéresse à une affaire, celle d'un vieil homme assassiné à la sortie d'un restaurant. Pour faire la lumière sur ce crime, le policier novice s'introduit dans la cité de la poussière rouge. Là, les voisins lui racontent l'histoire du mort, une histoire qu'il connaît bien, celle d'un homme brisé par la révolution culturelle.

    On avait quitté Chen en mauvaise posture, visé par un complot mené par les plus hautes sphères du Parti. Son avenir au sein de la police reste encore incertain pour le lecteur car Xiaolong Qiu nous propose ici une préquelle à sa série de polars. On retrouve Chen Cao à différentes époques de sa vie, de l'enfant ostracisé car fils d'un ''monstre noir'' au jeune diplômé devenu policier malgré lui. Sous forme de nouvelles, l'auteur dessine les grands traits de son personnage fétiche, son enfance marquée par la révolution culturelle, sa rencontre avec Ling, fille d'un haut dignitaire, ses escapades gourmandes dans Shanghai, son intérêt croissant pour une profession qu'il n'a pas choisi. On en apprend plus sur l'inspecteur et, à travers lui, sur Qiu lui-même qui en préambule et en conclusion, se raconte et dévoile tout ce qu'il a mis de lui dans Chen. Des parcours identiques, une famille jugée ennemie du régime, le même amour de la poésie, un goût prononcé pour la cuisine chinoise. Mais quand Chen reste en Chine et parvient à se faire une place dans la société, Qiu s'installe aux Etats-Unis (suite aux évènements de Tiananmen) et laisse derrière lui son ami Fu, le ''chinois d'outre-mer'' de ses romans.
    Mélange de fiction et d'autobiographie, ces nouvelles au ton doux-amer, dénoncent, comme à chaque fois, les dérives de Mao, la brutalité de la révolution culturelle, les décisions arbitraires d'un Parti omnipotent.
    Une intéressante incursion dans le passé, à réserver peut-être aux fans de l'inspecteur Chen.

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