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Si les contes et les fables comportent toujours quelque leçon de morale, l'on s'attend moins à ce qu'ils dispensent un cours d'économie. Certes, l'histoire du roi Midas, par exemple, enseigne que la cupidité mène à bien des malheurs, «mais la sagesse économique propre aux fables ne se trouve pas seulement dans les classiques de la tradition populaire ou dans les mythes», explique Luca Gallesi. «Deux chefs-d'oeuvre modernes de la littérature pour la jeunesse contiennent des réflexions sur l'économie incontestablement plus brillantes et pointues que celles exposées par d'illustres professeurs dans leurs traités bavards et hermétiques.
Il s'agit du Magicien d'Oz et de Mary Poppins, deux romans à succès qui ont vu leur popularité grandir encore grâce aux films qu'ils ont inspirés.» On lira en effet dans Le Magicien d'Oz une référence aux grands débats qui, aux Etats-Unis, ont entouré la question du bimétallisme, et dans Mary Poppins une déclinaison faussement farfelue des théories dites du «Crédit social», très en vogue en Angleterre pendant l'entre-deux-guerres.
A travers ces deux best-sellers, Luca Gallesi retrace l'histoire des grandes crises économiques qui ont bouleversé le monde à la charnière des XIXe et XXe siècles puis, de là, pose une question fondamentale : sur quoi se fonde la valeur de l'argent ? Pour trouver une réponse, peut-être vaut-il mieux, comme le préconise l'auteur, «écouter ce que disent les contes et regarder la réalité en face».
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