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Ikiro, jeune étudiant en architecture de l'université de Tokyo tombe follement amoureux de Midori, une jeune femme dont il sera passionnément épris, par-delà le temps et l'espace. Débute alors un voyage à la lisière entre deux mondes, guidé par le chat Pumpkin. Quotidien et merveilleux se mêleront dans cette histoire d'amour vertigineuse. Un hommage à un Japon magique, peuplé de yokaïs et d'animaux bavards. Est-ce que la passion des deux amoureux triomphera de la frontière entre le réel et le rêve ?
Ikiro, Benoît Marie Lecoin, Aux forges de Vulcain
Ikiro quitte sa grand-mère Sobo qui l’a élevé, pour rejoindre Tokyo et l’Université. Il y rencontre Midori dont il tombe amoureux. L’inverse n’est pas acquis, Ikoro va tout faire pour que Midori le remarque et l’aime.
Que voici un livre doux et beau ! Il faut se laisser porter par la langue poétique et imagée de l’auteur. Ici, les animaux peuvent parler, le rêve devenir réalité ou vice-versa. C’est lent. Les descriptions des paysages, de la ville, des lieux en général, des personnes qui croisent Ikiro sont précises, belles et sensibles. Comment -et pourquoi- résister à cette phrase, par exemple : "Une rafale s’éprend de ses vêtements, chahutant son blouson." (p.21)
Le tout est nimbé d’une ouate délicate. Lorsque l’on ouvre ce livre, l’on est dans une bulle, un cocon qu’il est difficile de quitter. Et même lorsqu’il explore des espaces oniriques, qu’il s’éloigne de la vie tranquille d’Ikiro, qu’il explore des terrains où les deux héros sont moins protégés, il garde cette ambiance qui fait de cette lecture un moment à part, un moment pour soi.
J'ai aimé le début du roman : le personnage de Ikiro, sa grand-mère, sa ville.
J'ai aimé que le récit prenne la route du merveilleux : le chat qui parle, les tamagos.
J'ai aimé l'amour de Ikiro pour Midori.
J'ai aimé le leitmotiv de la montre qui ne fonctionne plus posée sur la table de nuit chaque soir.
Mais l'auteur m'a perdu quand il passe du "il" au "je". Je n'ai pas aimé que Ikiro raconte ses rêves d'un futur avec Midori. Le style était plat et le contenu inintéressant pour moi.
J'ai été agréablement surprise en début de lecture que constater qu'un auteur européen écrivait un roman japonais aussi bien qu'un japonais. Mais trop de merveilleux a eu raison de mon enthousiasme.
Une envolée de branches de cerisiers en fleur en guise de couverture, un nom aux consonnances nippones, "Ikiroo", en guise de titre… Sans rien connaître du sujet abordé dans le dernier roman de Benoît Marie Lecoin, j’ai imaginé un voyage au Japon. Je ne m’étais pas trompée. Et quel voyage !
Nous accompagnons Ikiro, jeune homme de dix-sept ans, élevé par sa grand-mère depuis le décès de ses parents, jusqu’à Tokyo où il va faire des études d’architecture. Il sera hébergé chez les Matsuura, son oncle et sa tante. A peine a-t-il franchi les portes de la faculté qu’il tombe amoureux de Midori… "Il entend une voix derrière lui, elle est cristalline comme le murmure de la neige…Midori, la main sur son épaule…Le contact doux, bref et délicat lui donne l’impression que tout son corps est noyé d’une eau pétillante fraîche et acidulée." Une histoire d’amour ? Banal, dites-vous ? Que nenni ! Cette histoire là est au contraire d’une grande originalité.
Et, si ce roman a pour intérêt de nous emmener au Japon, s’il nous fait visiter le pays, découvrir ses coutumes, sa culture à travers les âges, ses légendes, il nous transporte aussi dans une autre dimension. Et moi qui ne suis pas particulièrement lectrice de littérature fantastique, je me suis laissée aller au plaisir de suivre le chat Pumpkin, guide suprême entre deux mondes parallèles. Une histoire d’amour, non pas par monts et par vaux, mais par-delà le temps et l’espace. Et pour accompagner les amoureux, des animaux doués de paroles apportent tout le merveilleux à ce roman pas comme les autres.
Bien sûr, il ne serait pas aussi savoureux sans la belle écriture de l’auteur au phrasé simple et lent qui contribue à la contemplation et à la nostalgie. Les petits chapitres, tous dotés d’un titre, participent à une lecture tranquille.
"Ikiro" est vraiment un joli roman aussi délicat et tendre que les fleurs de cerisier de la couverture. Une lecture apaisante et plaisante.
Je remercie chaleureusement les Editions Aux Forges de Vulcain pour cette lecture éloignée de MES sentiers battus.
https://memo-emoi.fr
Ikiro, orphelin, part vivre chez son oncle et sa tante pour poursuivre ses études d'architecture à Tokyo. Il tombe éperdument amoureux de Midori avec qui il va vivre une aventure extraordinaire à la croisée des mondes parallèles, où les cœurs se cherchent pour mieux se chahuter...
Quel voyage fabuleux où le merveilleux côtoie le réel. La culture et les traditions japonaises y sont très bien exploitées et nous invitent ici à traverser les mondes et la temporalité.
Ikiro est un personnage pudique, avec des émotions toutes neuves qui le submergent. Et on s'évade avec lui à mesure qu'il intègre, qu'il digère et se construit. On y rencontre des chats humanoïdes et facétieux, des créatures magiques, la puissance du sacré. La nature y est foisonnante, pour nous ancrer à l'essentiel.
Dans ses rêves imaginaires, Ikiro ne s'éloigne jamais de son but, ni de ses obsessions. Ils sont des intermèdes idéaux à ses peurs et à ses questionnements. L'écriture est poétique, débordante de métaphores subjugantes. Des références multiples nous invitent à nous plonger dans un roman de Kawabata pour prolonger le charme de cette lecture.
L'étrange et la nostalgie se confondent jusqu'à écarter nos doutes et nous transcender. Un roman qui plaira sans surprise à tous les amoureux du Japon !
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