80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La traduction française de l'iconologia de Cesare Ripa par Jean Baudoin constitue, à bien des égards, un événement capital de l'histoire culturelle de la première moitié du XVIIe siècle français.
Certes, les relations, alors intenses, entre les milieux artistiques français et l'Italie, Rome en particulier, avaient sans doute permis que le texte de Ripa fût connu dans l'original italien dont la publication remontait à 1593. Cette première édition, dépourvue de figures, avait été suivie d'une réédition milanaise datée de 1602, mais surtout d'une édition romaine, publiée en 1603, accrue de figures gravées, inspirées pour certaines du Cavalier d'Arpin.
Cette édition fut elle-même à l'origine de nombreuses rééditions ultérieures assurant à l'oeuvre une diffusion continue jusqu'au XVIIIe siècle. La traduction française n'en contribua pas moins à la pénétration de l'iconologia dans les milieux artistiques français, établissant un point significatif entre le "baroque" italien et le " classicisme " français. La redécouverte de Ripa par Emile Mâle en 1927 constitua, par ailleurs, une étape déterminante dans la compréhension et l'évaluation d'un corpus pictural que le XIXe siècle.
"iconologie ou, Explication nouvelle de plusieurs images, emblèmes, et autres figures Hyérogliphiques des Vertus, des Vices, des Arts, des Sciences, des Causes naturelles, des Humeurs différentes, et des Passions humaines [...] nécessaire à toutes sortes d'esprits, et particulièrement à ceux qui aspirent à être, ou qui sont en effet, Orateurs, Poètes, Sculpteurs, Peintres, Ingénieur, Autheurs de Médailles, de Devises, de Ballets, et de Poèmes dramatiques."
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année