"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque Marius se réveille dans cette cellule froide et puante, ses derniers souvenirs sont ceux d'une soirée arrosée et joyeuse avec Camille, l'amour de sa vie. Après Saint-Pétersbourg et Moscou, leur voyage à travers la Russie les avait conduits dans un petit bar de Grozny. Des vacances en amoureux, cela avait commencé comme ça...
Aujourd'hui, Marius est enfermé, il a tout perdu, à commencer par ses droits. Il entend des hurlements, des hommes sont torturés. On les accuse d'être malades, contagieux. Dans cette prison non officielle, ils font l'objet d'expériences médicales, menées par ceux qui veulent trouver l'origine de leur mal et surtout un remède à ce fléau.
Avec l'histoire de Marius, inspirée d'un drame qui a choqué le monde entier, Lorraine Letournel Laloue embarque le lecteur pour un aller simple en enfer.
HS 7244 de Lorraine Letournel Laloue
** inspiré de faits réels **
Il y a eu l'extermination des juifs, on en connaît la violence. Ici le gouvernement tchétchène extermine ceux qu'il appelle les "suppôts de Satan" ou encore les "terroristes" non sans avoir au préalable effectué toutes sortes de recherches scientifiques non concluantes pour neutraliser cette "maladie"...
(Difficile de ne pas spoiler...)
Ce roman est un choc tant les mentalités dans certains pays sont terrifiantes !
C est dur, c'est humiliant, c'est émouvant.
A lire pour (savoir et) ne pas oublier.
A lire pour faire évoluer les mentalités.
A lire pour aimer librement.
Un livre qu'on n'attend pas. Un sujet dont on ne parle jamais : les camps de "concentration" pour homosexuels.
Une grosse claque.
Un livre à lire absolument. Du plus grand intérêt !
Marius se retrouve dans une cellule, alors qu'il était en voyage avec l'amour de sa vie, Camille, en Russie. Il va devoir survivre dans un lieu où la souffrance et les tortures sont d'actualité - Comment il va arriver à trouver de l'espoir dans cet univers impitoyable ?
Récit très émouvant, ou on est vraiment en apnée durant tous les moments de tortures qui sont vraiment difficile à lire.
Mais j'ai compris aisément que pour le sujet du livre, il faut en passer par là, même si c'est cruel parfois.
Mais il se dégage de ce livre, d'autres ressentis, d'abord la solidarité, avec ses compagnons de cellule.
Mais surtout, son amour qui le tiens, qui le porte, et qui va le pousser à prendre des décisions irrévocables.
Ce que j'ai aimé aussi c'est le côté informatif de la trame, ce journaliste qui est là, volontaire, pour transmettre ce qui se passe là-bas.
La force de cette lecture c'est qu'on passe par plusieurs émotions, au gré des pages, et je me suis demander, quand on se retrouve dans cette situation, pourquoi pas tenter le tout pour le tout et affronter ces bourreaux, certains personnages ont choisis cet angle, parfois la haine peut être trop puissante pour être refoulée, elle doit sortir, une façon aussi de se sentir libre.
J'ai adoré ce livre qui traite parfaitement la thématique du huit clos, ce qui est effrayant est que cette histoire est tirée de faits réel, mais c'était vraiment intéressant.
Le sujet est noble et mérite d'être exploité et dénoncé. Mais le roman en lui-même ne m'aura pas convaincu. J'en attendais peut-être un peu trop au vu des critiques.
Pour son premier thriller, Lorraine Letournel Laloue n’a pas choisi un sujet facile, loin sans faut. C’est à travers le calvaire de Marius et d’autres détenus qui nous allons suivre une intrigue pas comme les autres. Cela se passe en Tchétchénie de nos jours. Le couple que forment Marius et Camille va être enlevé, humilié, incarcéré, torturé pour des raisons qui mettront du temps à se dévoiler, même eux ne le savent pas. Ils sont considérés comme des malades contaminés et vont faire l’objet d’expériences médicales menées par un docteur qui n’a rien à envier à Mengele. Quand en plus en quatrième de couverture on lit que l’histoire est inspirée de faits réels cela a de quoi donner froid dans le dos. L’auteure nous inflige l’écœurante réalité de la vie dans ce camp qui n’est pas sans rappeler les camps d’exterminations nazis dans une redite de l’histoire avec descriptions détaillées des horreurs qu’ils subissent dont on ne sait si elles sont tirées d’une imagination morbide ou de la réalité historique. Toutes ces lignes m’ont fait friser l’indigestion car je ne savais pas ce qui se cachait derrière toutes ces exactions. C’est une des forces de l’auteure que de réussir à conserver le secret une bonne moitié du livre. C’est ce qui m’a fait rester scotchée à l’intrigue qui s’éclaircie tout en plongeant dans les ténèbres. Alors quand la révélation arrive, elle fait son chemin dans ma tête et je me dis alors qu’il fallait bien une voix pour raconter, transmettre cette mémoire afin que cela n’arrive plus jamais. Une lecture difficile et comme on dit aujourd’hui malaisante mais qui vaut d’aller jusqu’au bout par respect pour ce qu’elle évoque autant que pour l’auteure qui a su mener sa barque au milieu du Styx en nous donnant des vues de l’enfer sur terre. Je ne saurais conseiller ce livre aux âmes sensibles mais en ce qui me concerne c’est un coup de cœur. Bonne lecture.
Des émotions , le coeur au bord des lèvres
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Connaissant l'auteure de par son groupe de lecture sur FB, je n'ai pas pû résister à une demande sur Netgalley pour lire son 1er roman.
Un roman noir, si sombre que mes poils se sont dressés presque tout le long, que j'ai failli vomir plusieurs fois. Et pourtant, dans "la vraie vie" j'ai souvent l'occasion de côtoyer le sordide et les tourments sur le corps humain.
J'ai résisté, me suis accroché, et bien apprécié cette histoire terrible basée sur un fait réel . Mais c'est peut-être parce c'est arrivé, que justement j'ai eu beaucoup de mal avec cette violence de l'âme humaine.
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Une histoire qui se situe en enfer. Tout simplement. L'homme est capable du pire. le lieu aussi est en accord avec l'ambiance glauque : un camp au fin fond de la Russie. On imagine bien ce décor. Des cellules monacales aux allures de goulag soviétique. Des gardiens brutaux assoiffés de sang obéissant aux ordres du médecin complètement dégénéré. On pense de suite aux horreurs nazies des camps de concentration. Et toute cette noirceur se passe de nos jours.
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Ce thriller au rythme haletant se dévore d'une traite, sans respirer (sans quoi, vous aurez la nausée). Il y a aussi une once de lumière, d'espoir ténu dans la solidarité de ces prisonniers.
Volontairement, je tairais le résumé pour ne pas vous gâcher le sujet principal (ou du moins la problématique qui m'a fait hérisser le poil).
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Un premier roman prometteur qui présente néanmoins quelques faiblesses dans la répétition de certaines scènes, l'escalade suffocante de tortures, une narration simple. C'est clair que l'auteure a voulu heurter le lecteur avec cette mise en scène. Elle a réussi à remuer les viscères et ...notre petit coeur.
Camille n’est pas là. Marius est seul, le crâne endolori par l’alcool qu’ils ont ingurgité la veille. Il se rappelle avoir discuté avec un Français, l’ambiance était festive, c’était un beau voyage. Cette soirée lui paraît bien loin, terré dans une cellule dégueulasse où un garde-chiourme vient l’étiqueter « HS 7244 ». Ce n’est pas un cauchemar, Marius est bien réveillé. Ce qu’il fait là ? Il l’ignore. Comment expliquer à ses bourreaux que c’est une erreur ? Rapidement, on le conduit jusqu’au médecin qui administre cette atroce prison, et il découvre qu’il va servir de cobaye à des expériences pseudo-scientifiques dont il ne sait ni ne comprend rien, sauf que ce n’est que le début de l’enfer pour lui et des centaines d’autres hommes dont les cris de douleur lui parviennent.
Un résumé convaincant, un premier chapitre mystérieux… mais ça ne marche pas. HS 7244 est un roman qui divise un peu, semble-t-il, et je suis de ceux qui ne l’ont pas aimé. Sur le fond, disons que « je suis d’accord » (je ne peux en dire plus au risque de dévoiler des éléments de l’histoire), je suis pour ce type de dénonciation, de révolte et pourquoi pas par le biais de l’écriture. Sur la forme, l’auteur n’omet aucun cliché : le savant fou qui dissèque ses sujets sur fond de musique classique (ridicule), le gentil gars que rencontre le héros, des jumeaux fusionnels, des politiciens pourris, etc., et nous enferme dans un véritable camp de concentration, reprenant les immondices que l’on connaît déjà (c’est un peu facile). J’ai compris dès le deuxième chapitre ce qu’était ce camp, ce qui a sapé mon intérêt. Ajoutons un Marius geignard qui devient très vite insupportable – j’ai eu du mal à arriver au bout. Le style est maladroit, le vocabulaire assez pauvre, l’ensemble manque de finesse et se cantonne à rabâcher, avec un excès de violence pas forcément nécessaire (les détails scato auraient pu nous être épargnés), si bien que la surenchère noie le propos. Pas de surprises là non plus : le final est cousu de fil blanc.
Un pétard mouillé, un soufflé qui retombe. Une déception.
e n'ai jamais lu un livre aussi gnan gnan depuis Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody , c'est dire !
Que le style est mauvais, le vocabulaire pauvre, la syntaxe misérable !
le pire est que la très grande médiocrité de l'écriture ( je n'ose plus parler de style ) dessert la cause défendue. Un livre à oublier très vite !
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