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Après Maximes, fables et devinettes, déjà traduit et présenté par Christophe Mileschi (et superbement !), nous poursuivons l'exploration de l'un des cerveaux les plus brillants et les plus ingénieux de tous les temps. Nous sommes en 1508. Léonard a cinquante-six ans, il lui reste onze ans à vivre. Il est de retour à Milan depuis deux ans, et il y demeurera cinq encore. Ensuite, ce sera Rome, puis la France, où il passera, comme on sait, les deux dernières années d'une existence mouvementée et bien remplie,
sous la protection de François Ier. La pensée de Léonard est un labyrinthe dont le plan est conçu selon des règles qui n'ont plus cours, et dont le secret est en partie perdu. Peintre, ingénieur civil, ingénieur militaire, sculpteur, architecte, anatomiste, zoologue, et même paléontologue (il est le premier à avoir envisagé la nature des fossiles), savant et inventeur, organisateur de fêtes, conteur, fabuliste, satiriste et même poète à ses heures, il est à chaque fois un dilettante génialement inspiré, fantasque et libre. Un «homme universel», comme il se désigne lui-même, qui s'intéresse à tout, se mêle de tout, avec un optimisme enthousiaste quant aux possibilités de l'entendement. Lire Léonard de Vinci aujourd'hui, dans le choix de Christophe Mileschi, c'est voyager dans cet entre-deux où science et poésie cessent enfin de s'opposer.
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