Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Cela ne s'invente pas. Un jour, à la librairie du Musée d'art et d'histoire de Genève, un client aborde Luca Notari.
- Savez-vous si Ferdinand Hodler a fait des dessins pornographiques ?
- Non, répond-il, mais je connais un spécialiste du peintre et vais le lui demander.
Le client n'est pas revenu, mais M. Notari, qui par ailleurs cultive une vocation d'éditeur, pose à son tour la question à celui qui deviendra l'auteur de ce livre. Hodler, dessins « pornos » ? Non : croquis « érotiques », différence non seulement sémantique, mais fondamentale : ceux-là sont conçus pour le commerce, ceux-ci pour le plaisir. Le spécialiste ne s'y était pas encore spécialement intéressé... À y regarder de plus près, on découvre cependant bon nombre de croquis idoines dans les carnets du peintre.
Ils consignent des états ou des manifestations de nature érotique (séduction, désir, préliminaires, positions diverses, accouplements, voire rejets), parfois fantasmatiques, mais souvent observés sur le vif, voire personnellement vécus, impliquant leur auteur, ce qui les rend particulièrement intéressants. Ces croquis révèlent en effet un aspect inédit de la personnalité de l'artiste : l'image qu'il se fait des femmes - modèles ou intimes - dans la relation libidineuse qu'il entretient avec elles...
Avec une préface de Niklaus Manuel Güdel. Publié en partenariat avec les Archives Jura Brüschweiler.
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