80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1998, Mouna Atassi a réussi à réunir l'artiste syrien Fateh Moudaress et le poète arabe Adonis, pour une conversation qui a duré quatre jours, dans sa galerie à Damas. La conversation s'est déroulée en arabe. Un an plus tard, Fateh Moudaress est décédé. La conversation est enfin traduite de l'arabe à l'anglais dans ce livre, accompagnée de 30 peintures et dessins inédits de Fateh Moudaress, ici publiés pour la première fois.
Le 10e anniversaire du décès de l'artiste syrien Fateh Al Moudarres a été commémoré par la publication de Hiwar (« dialogue »), un livre qui retranscrit un long dialogue entre Fateh l'artiste et Adonis le poète. L'art de Fateh a également été célébré dans une exposition de ses peintures lancée en présence d'Adonis, ami de Fateh, intervieweur et principal instigateur de l'engagement dans ce hiwar. C'était en 2009, et Mouna Atassi savait alors, consciemment ou inconsciemment, que ce serait l'événement le plus important et le plus final que la galerie Atassi célébrerait. Elle devinait la fin d'une époque. C'était émouvant de voir les foules qui ont assisté à l'événement et de voir Adonis célébrer son ami absent en faisant une signature de ce livre, qui raconte l'histoire de l'ampleur de sa perte. L'ouvrage alors publié en arabe est aujourd'hui enfin traduit en anglais, avec des textes d'Ambra D'antone, de Golan Hadji et une correspondance inédite entre Fateh Moudaress et Adonis, publiés ici pour la première fois, avec plus de 30 oeuvres de la Atassi Foundation.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année