80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans cet ouvrage, je citerai Philipp Schäfer, Georges Bernanos, Paul Allard, William L. Shirer... Ces auteurs, journalistes ou historiens de profession m'auront aidé à construire... un essai. Je ne me propose pas de traiter du déroulement de notre dernière Guerre Mondiale, mais d'essayer de comprendre les personnalités des plénipotentiaires qui ont participé à ses négociations. En effet, il existe encore aujourd'hui un danger qui nous a été révélé à Nuremberg : «Avec l'éducation que nous avons reçue, l'idée ne nous serait jamais venue de refuser d'exécuter un ordre». Pour comprendre ces négociations, nous ne pouvons pas exclure l'influence des éducations des participants. Et à ce sujet, Christian Bernadac, Daniel Cordier, Lucie et Raymond Aubrac seraient d'accord avec Michel Slitinsky pour affirmer : «Faire vivre la mémoire permet de lutter contre l'intolérance et éviter le retour de nouveaux dangers». L'expression «devoir de mémoire» que nous arrivons à entendre devrait nous interpeller. J.J. Rousseau nous propose de comprendre les hommes. Aujourd'hui, nous pouvons redouter une nouvelle émergence des scénarios des années 1936-1939. Il me semble que face à certains événements, l'indifférence est une faveur qu'il est impossible d'accorder à ceux qui pensent pouvoir se le permettre. Quant au premier message à transmettre, il serait celui concernant certaines éducations, qui risquent d'être proposées aux jeunes générations. Alors ! Pourquoi "Hitler et Le silence de Beck" ? Parce qu'il ne faut plus mourir pour Dantzig.
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