80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Comme dans les contes traditionnels, un ours, un lutin, un blaireau, un dragon, peuvent se transformer tout à coup en princes charmants, et des objets anodins être dotés de pouvoirs magiques ; mais une féerie originale habite ces histoires, grâce à la sensibilité de l'auteur aux beautés et à la puissance de la nature. Le serpent, animal peu aimé habituellement, se trouve même réhabilité, car il est ici le principal allié d'une petite fille dont le frère a été emprisonné et maltraité. L'innocence et l'espièglerie de l'enfance se mettent au service de nobles causes : celles d'animaux sauvages ou domestiques, qui à leur tour apportent leurs vertus bienfaisantes aux humains. Enfants délaissés ou abandonnés par des parents trop pauvres ou insouciants, animaux égarés, échoués ou persécutés... C'est toujours l'amitié, la bienveillance et la découverte de l'autre qui viendront dénouer ces situations délicates, où l'humain a besoin de la médiation de la nature pour retrouver son chemin.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année