Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
« Finalement, du ton le plus banal qui soit, voilà ce que nous entendons : la guerre est finie. » La petite enfance de Monique Angerand-Berger à Maisons-Alfort est marquée par le bruit des bottes, la guerre et les visites à son père cheminot résistant emprisonné à la Santé. Alors qu'elle fête son septième anniversaire le 8 mai 1945, en apprenant cette nouvelle, elle se demande comment va être la vie sans la guerre. Ce recueil de nouvelles nous parle des prisons où l'on torture les résistants, des batailles héroïques où l'on meurt pour tenir un pont, des pères qui succombent à la rougeole avant la naissance de leur fils. Et pourtant, il est une véritable ode à la vie. Monique Angerand-Berger nous livre des épisodes de sa vie d'écolière, puis de ses études à la Sorbonne en pleine guerre d'Algérie, de son premier accouchement, ou encore de son rêve le plus fou : voir le soleil de minuit. L'auteur nous plonge dans le quotidien et l'ambiance de différentes époques et nous livre, par petites touches, des tranches d'histoire du XXe siècle.
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