80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
C'est en 1764 que le marquis de Sade découvrit à Dijon, au couvent des Chartreux, les antiques parchemins qui devaient lui permettre, cinquante années plus tard, de répandre une lumière nouvelle sur le rôle d'agent suprême tenu par Isabelle de Bavière dans les événements sanglants de son époque. Il faut dire que cette reine, préfiguration de Juliette et de Lady Clairwill, réunissait dans sa personne toutes les conditions propres à exalter l'imagination du jeune marquis : elle était belle, elle régnait, la cruauté faisait ses délices et le nombre de ses amants égalait celui de ses crimes. «Le crime se trompe quelquefois dans ses calculs et ce qu'on croit obtenir de lui n'est bien souvent que des remords. Puisse cette vérité se graver dans l'âme de tous les méchants qui veulent le commettre, oui, puisse-t-elle s'y imprimer à jamais autant pour leur propre repos que pour celui de leurs malheureuses victimes.»
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