A Valence, dans la Drôme, pour la Finale départementale des Petits champions de la lecture
Zorbas le chat grand noir et gros a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier oeuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler. Tous les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l'aider à tenir ces promesses insolites. A travers les aventures rocambolesques et drôles de Zorbas et Afortunada, on découvre la solidarité, la tendresse, la nature et à la poésie.
A Valence, dans la Drôme, pour la Finale départementale des Petits champions de la lecture
Superbe histoire auprès de Zorbas ! le bon lecteur peut la lire en un après midi ! pour NOEL c'est le livre idéal !
En cette période de Covid-19, pas évident de récupérer un livre d'occasion dans une boîte à lire en ville ou quel qu'autre book store.
Pourtant j'ai tellement été attiré par le titre de ce livre et son auteur découvert depuis peu avec "Le vieux qui lisait des romans d'amour" que je n'ai pas tant hésité à le récupérer
« Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler » est un titre qui promet de vous faire passer un bon moment de lecture, non ?
En tout cas ce fut mon cas. Quelques heures (le livre se lit facilement et rapidement) passées dans une bulle de poésie et de tolérance et d'entre-aide.
Zorbas est un chat qui se réjouit d'avoir pour lui tout seul l'appartement de ses maîtres partis en vacances. Sauf que, … une mouette mazoutée vient finir sa vie sur le balcon de l'appartement et Zorbas va lui promettre de prendre soin de son dernier œuf. Cette promesse va pousser Zorbas et les chats du port de Hambourg à braver de nombreux interdits. Chacun va devoir accepter les différences de l'autre pour honorer cette promesse.
Petit conte philosophique. Comme La Fontaine, Sepulvada aurait pu écrire : " je me sers des animaux pour instruire les hommes". Beaucoup d'humour,de tolérance et d'empathie au sein de la gent féline. Un discours tantôt d'une légèreté et d'une drôlerie réconfortantes, tantôt d'une profondeur insoupçonnée.Les messages fusent, destinés aux humains, dans un océan de tendresse, de bienveillance, d'espoir mais aussi de mises en garde .Belle trouvaille par exemple que cette encyclopédie à laquelle recourt Jesaitout, le chat référent, afin de trouver les solutions à des problèmes pour eux inédits...où l'on passe du "D" comme détachant au "V" comme voler, sans oublier le "P" de pollution !!
Les inconditionnels des chats déjà convaincus de l'intelligence et de la sensibilité de leurs animaux favoris y trouveront leur compte. Les autres aussi.
Beau petit moment de fraîcheur, beaucoup moins anodin qu'il n'en a l'air.
Les chats ont leur importance dans ma vie. Actuellement, j'en ai trois que j'ai recueillis et qui vivent paisiblement avec nous. Ils ont leur personnalité et leur caractère propre, des habitudes bien ancrées, et une façon d'interagir avec nous également. Ils sont emplis de douceur et sont adorables avec mon fils. Les animaux possèdent parfois plus d'humanité en eux que certains humains...
Dans cette histoire résumée en un titre, Zorbas est un chat "grand, noir et gros" qui promet à une mouette ayant pondu son œuf qu'il lui apprendrait à voler. Cette petite mouette était recouverte de substance noire causée par une nappe de "peste noire". Elle a réussi dans son dernier souffle à faire promettre l'impensable à ce chat. Zorbas demandera conseil à ses amis chats, et prendra soin de l'œuf jusqu'à son éclosion. Afortunada, nom qu'il a donné à la petite mouette, se prenait souvent pour un chat. Mais l'appel du vol sera peut-être le plus fort.
Ce conte philosophique n'est pas à destination unique de l'adulte, mais aussi des enfants. Une littérature jeunesse qui donne des notions en écologie, au respect des espèces et de la nature, mais aussi une approche humoristique des discussions entre chats. Car oui, ils miaulent, mais ils se comprennent très bien dans leur langage, et ceux qui ont ou ont eu un chat y trouveront beaucoup de délicatesse. Ces félins sont intelligents.
Au-delà de l'écologie, il y a cette belle histoire d'amitié que l'on penserait impossible entre un chat, prédateur et une mouette proie. Et pourtant, au travers de cette belle histoire, Luis Sepulveda nous montre que la différence peut être dépassée, et qu'ensemble, en alliant différentes forces, un objectif peut être atteint.
La lecture est empreinte d'une émotion teintée de tristesse et d'espoir, mais surtout de bienveillance et de respect envers les chats que l'auteur affectionne particulièrement. Une leçon sur la tolérance dans une écriture douce et émouvante. La fin m'a particulièrement touchée.
En bref :
Une histoire qui expose des notions d'écologie au travers d'une relation attachante entre une mouette, et du chat qui lui apprit à voler : de la bienveillance, de l'entraide et de la tolérance.
Voici une magnifique histoire, drôle et émouvante, qui aborde avec simplicité des thèmes forts et positifs tels que le respect (des autres, de la nature, de la parole donnée), l'entraide et la tolérance.
J'ai adoré ce conte animalier moderne, qui peut se lire aussi bien par de jeunes lecteurs que par des adultes. Tout le monde y trouvera son compte : entre l'écriture poétique de Luis Sepúlveda, les valeurs positives qui font du bien au moral et les personnages adorables et bien croqués, vous n'aurez que l'embarras du choix. Que vous soyez un amoureux des chats ou non, vous ne pourrez qu'aimer Zorbas et la sympathique bande de matous du port de Hambourg, vous désoler face aux dégâts engendrés par la pollution et vibrer devant cette tendre histoire d'amour et d'amitié. Les chapitres sont courts et s'enchainent sans peine, le vocabulaire est riche sans être compliqué, la lecture est fluide et rapide. Un petit bijou, parfait pour découvrir Luis Sepúlveda, un auteur que j'apprécie énormément.
Une histoire qui permet de s'évader, pleine de tendresse, de solidarité, d'entraide, de don de soi... de la part de chats envers une jeune mouette dont la mère est morte, empoisonnée par une nappe de pétrole due à un dégazage sauvage de pétrolier en pleine mer. Avant de mourir, cette mouette a réussi à se rendre tant bien que mal sur le balcon de l'appartement où vit Zorba le gros chat noir et lui a demandé de prendre soin de son poussin, ainsi que de lui apprendre à voler avant même de pondre son œuf. Zorba fera tout pour tenir sa promesse effectuée auprès de l'oiseau mourant. On se retrouve dans une dimension spéciale où les chats communiquent entre eux mais aussi où tous les animaux se comprennent entre eux dans un langage que l'auteur a bien voulu nous traduire... ouf! Les chats ont des règles de vie et même un tabou (chutt! je ne dévoilerai pas tout!) qui devra être mis exceptionnellement de côté pour le bien de la petite mouette.
Très divertissant!
Qu’il est bon parfois de retrouver son âme d’enfant et de se laisser porter par une belle histoire comme celle que nous conte Luis Sepulveda.
« Il était une fois », un chat grand noir et gros qui avait pour nom Zorbas. Il menait une vie tranquille comme un chat grand noir et gros peut en rêver, jusqu’au jour où atterrit sue la terrasse de son appartement une mouette.
Bien mal en point cette pauvre petite mouette, elle avait les plumes gluantes de mazout et Zorbas eu juste le temps de recueillir ses dernières volontés avant que celle qui fut un bel oiseau blanc pousse son dernier soupir après avoir pondu un œuf et confié le poussin en devenir à notre gros minet.
Pour élever « l’enfant », Zorbas mettra tout en œuvre, faisant appel à tous ses amis.
Luis Sepulveda nous livre un conte plein de délicatesse où il est question de solidarité, d’entraide, de respect face à la différence.
Une belle leçon de tolérance servie par une écriture pleine de poésie qui ira droit au cœur des lecteurs de tous âges.
Imaginez ; vous vous prélassez sur votre balcon et une mouette vient pondre son dernier œuf avant de mourir mazoutée. « La tache noire. La peste noire. Tandis qu’elle attendait l’issue fatale, Kengah maudit les humains ». Juste avant, elle vous fait promettre de couver l’oeuf, puis d’apprendre à voler à l’oisillon qui en sortira. Vu l’état de fatigue de l’oiseau, vous promettez tout…. Et vous retrouvez dans les complications, surtout si vous êtes un chat, ce qui est le cas de Zorbas !
Que faites-vous ? Veuillez notifier votre réponse en une page maximum….
Un vrai problème, n’est-ce pas ? Vous ne savez pas comment vous sortir de cet imbroglio, surtout ne pas dévorer ce petit être à plumes qui va sortir de l’œuf. Alors, vous avez intérêt à lire la suite de ce livre, car vous ne vous en tirerez pas tout seul.
Zorbas va bien vite chercher conseil auprès de ses amis Colonello, Jesaistout, Secrétario…. Tous ensembles, ils vont prendre en charge l’éducation du volatile. Mais avant, il y a…. la couvade !!! Imaginez un chat en train de couver un œuf « Couver n’avait pas été facile pour le chat grand noir et gros. » La peur bleu lorsque l’humain trouvant qu’il y avait trop de saletés sur le balcon et décida de passer l’aspirateur !!!!
Enfin bref, un jour :
« Zorbas prit l’œuf entre ses pattes de devant et vit comment le poussin donnait des coups de bec pour faire un trou par lequel sortir sa petite tête blanche et humide.
- Maman ! cria le poussin de mouette.
Zorbas ne sut que répondre. Il savait qu’il était noir mais il crut que la chaleur de l’émotion le transformait en un chat violet. »
Mais si, vous aussi, vous auriez craqué !!!
La solidarité entre félins ira même jusqu’à une rencontre avec le chef des rats (oui, vous avez bien lu !) pour assurer la protection du volatile, euh, pardon, il faut l’appeler « Afortunada » joli prénom donné par la bande.
Enfin bref, grâce à leur grande amitié, ils ont su faire preuve de solidarité, de tolérance (ne pas dévorer un volatile, il faut le faire !) et respecter la parole donnée.
Ce roman parle de tout cela de façon très poétique et imagée. Accepter l’Autre, même si il est totalement improbable « Nous ne te contredisons pas quand tu cries que tu es un chat, car nous sommes fiers que tu veuilles être comme nous, mais tu es différente et nous aimons que tu sois différente. Nous n’avons pas pu aider ta mère, mais toi nous le pouvons. »
Franchement, un triangle chat-rat-mouette qui n’avait rien de rose (oh le mauvais jeu de mot Zazy !!) mais qui s’est avéré payant.
Luis Sepúlveda, dans ce conte pour enfant, écrit apparemment pour ses propres enfants, maîtrise une écriture simple et directe, avec beaucoup de poésie, des dialogues percutants et humoristiques. Nos amis félins y parlent fort bien d’amour, de différence, d’entraide et, en prime, beaucoup de bonheur. Sans oublier que tout ceci est arrivé par la faute des humains leur maudite pollution, leurs dégazages en pleine mer. « Souvent elle avait vu d’e n haut comment les grands pétroliers profitaient des jours de brouillard côtier pour aller en haute mer nettoyer leurs réservoirs. Ils jetaient à la mer des milliers de litres d’une substance épaisse et pestilentielle qui était entraînée par les vagues ».
Un livre à ne pas réserver qu’à nos chères têtes blondes, brunes ou rousses !
Tiens, une mouche sur la vitre ! Et si je la gardais pour Afortunada.
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