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La recherche historique en Côte d'Ivoire (Afrique de l'Ouest) est, de nos jours, essentiellement axée sur l'histoire du peuplement.
Elle vise ainsi trois objectifs fondamentaux : extirper l'histoire générale des peuples d'Afrique des légendes et des conclusions hâtives des études coloniales, établir le processus d'occupation de l'espace et dégager les repères identitaires pour les générations présentes, souvent désemparées par la modernité.
Le présent ouvrage Histoire des Fohobélé de Côte d'Ivoire, une population sénoufo inconnue se situe dans cette démarche.
En faisant une large place à la collecte et à la critique historique des sources orales, écrites et matérielles, il met en évidence le processus de formation des Fohobélé dans leur espace et la trame de leur expérience historique, des origines jusqu'à nos jours, et il établit les généalogies et les listes de succession aux plans des familles, des villages, des chefferies supra-villageoises, du canton et des formations politiques et administratives modernes.
Il s'agit, par conséquent, d'un ouvrage à la fois de connaissance et de méthode.
On peut s'étonner de voir traiter ici des questions de méthode, alors que l'ouvrage est destiné au grand public. Cet étonnement paraît logique. Mais en Afrique comme ailleurs, la méthode historique ne doit pas être exclusivement réservée aux étudiants et aux chercheurs. Elle doit être exposée au grand public pour qu'il soit informé sur le métier de l'historien et pour qu'il comprenne mieux les conclusions auxquelles aboutit le chercheur.
A cet égard, cet ouvrage revendique aussi un aspect pédagogique.
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