De l'héritage antique aux Renaissances des XIIe et XVe siècles. Une histoire des pratiques scolaires, de l'enfant et de la famille.
Aucune histoire générale de l'enseignement et de l'éducation en France n'avait paru jusqu'alors. Or, l'histoire des maîtres, instituteurs et professeurs, c'est l'histoire de la société, de l'enfant et de la famille, qui embrasse l'enseignement et l'éducation dans toute leur ampleur. Dans l'Antiquité et le Moyen Age, la première préoccupation est de transmettre la somme des connaissances acquises des Grecs et des Romains. D'où la stabilité des cycles d'études, le rôle de la Bible et du psautier. Mais stabilité ne signifie pas stérilité. Les Romains apportent le droit; les chrétiens, la logique et la théologie. En même temps, l'enseignement connaît des crises d'adaptation au VIe siècle, de croissance au XIe siècle et d'identité aux XIVe-XVe siècles qui structurent la société par les choix pédagogiques adoptés. Combattre un être humain désaccordé et lui préparer un avenir neuf en civilisant son cerveau, sa main et son coeur, tel fut l'ambitieux projet poursuivi pendant vingt siècles.
Michel Rouche, professeur à la Sorbonne, a notamment publié une biographie de Clovis.
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