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L'Histoire de Richer se présente comme une continuation des Annales d'Hincmar, qui s'arrêtent en 882. Elle est formée de quatre livres, dont le dernier s'arrête brusquement après le récit du concile de Mouzon du 2 juin 995. L'ouvrage se termine par quelques notes annalistiques qui concernent les années suivantes (juillet 995-avril 998).
Les deux premiers livres de l'Histoire nous conduisent jusqu'à la mort de Louis IV d'Outremer (954). Le troisième embrasse le règne de Lothaire, et le quatrième contient un récit détaillé des dix années qui ont suivi le décès de ce prince (986-995). Richer est donc un contemporain des événements racontés dans les deux derniers livres, et à ce titre son témoignage est précieux.
L'Histoire de Richer n'est pas à proprement parler une histoire, mais une oeuvre de rhétorique. Moine lettré, épris de l'antiquité latine, élève de Gerbert, Richer a voulu composer un ouvrage à la manière de l'historien romain Salluste avec les éléments que lui offrait l'histoire de son siècle. Ce qui l'intéresse, ce n'est pas la matière qu'il pétrit à sa fantaisie, mais la forme. L'exactitude lui importe peu.
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