80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Que s'est-il passé dans la nuit du 26 au 27 novembre 1989, un peu avant minuit, à Moroni, la capitale des îles Comores ?
Le sergent-chef Jaffar est en survêtement dans la cour de la résidence du Président de la République, dont il assure la protection rapprochée, quand claque une série de coups de feu. Le crac crac sec d'un AK 47 ?
L'auteur de cet ouvrage ne propose pas un récit supplémentaire sur la mort du président Abdallah. Il remonte à l'origine, met à jour les liens connus ou ignorés, rappelle tout ce que l'on n'a pas su voir, rassemble les pièces de l'énigme et propose, mine de rien, l'échec d'une gestion politique, d'un régime de mensonge, scellé par l'assassinat du chef de l'État.
Ne faut-il pas frémir à l'idée que cet homme dont l'arrogance, le mépris, l'hégémonie s'affirmaient chaque jour, a pu être tué dans des conditions aussi ambiguës alors que sa raison d'être initiale était de se défendre ?
Mais le plus grave n'est-il pas que les responsables politiques qui étaient à ses côtés se sont tus ou plutôt ont fermé les yeux ?
Au-delà de cette comédie, des questions continueront de se poser. Car les Comoriens n'ont pas compris mais veulent savoir le comment et le pourquoi !
Né à Foumbouni (Comores), JEAN-MBA a été directeur de cabinet au ministère des Affaires étrangères. Il a tiré de son expérience cet ouvrage d'histoires sur l'histoire de la IIe République des Comores.
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