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Hervé, le père de l'opérette

Couverture du livre « Hervé, le père de l'opérette » de Jacques Rouchouse aux éditions Michel De Maule
Résumé:

Qui devinerait derrière Hervé, l'auteur de la gentille Mam'zelle Nitouche, un bouillonnant personnage, un compositeur unique dans l'histoire de la musique? Un artiste si surprenant que l'impitoyable Richard Wagner se déclara touà fait « étonné, charmé, subjugué » par ce musicien français. On... Voir plus

Qui devinerait derrière Hervé, l'auteur de la gentille Mam'zelle Nitouche, un bouillonnant personnage, un compositeur unique dans l'histoire de la musique? Un artiste si surprenant que l'impitoyable Richard Wagner se déclara touà fait « étonné, charmé, subjugué » par ce musicien français. On partage bien ce sentiment lorsqu'on suit cet artiste hors du commun dans son épopée aux mille rebondissements. Parti tout jeune de son nord natal, Hervé débarque à l'église Sait-Roch à Paris, invente le genre opérette avec les fous de l'asile Bicêtre, se retrouve organiste sérieux à Saint-Eustache le matin, et compositeur déluré le soir, dans les théâtres du boulevard du Crime... Puis le voici chef d'orchestre à l'Odéon, au Palais-Royal, avant de créer son propre théâtre, les Folies-Concertantes si bien nommées ! Là, il encourage Jacques Offenbach, va même jusqu'à chanter, en travesti, dans son premier opéra bouffe à succès.. Rien ne l'arrête. Pas même l'apprentissage de l'anglais pour interpréter son répertoire à Londres, bientôt sa seconde patrie. Ainsi, à suivre ce personnage fantasque, sommes-nous de plein fouet dans une chronique sociale du XIXe siècle, balancés entre Offenbach qui courtise la bourgeoisie impériale, et Hervé, le « compositeur toqué », qui enchante le peuple dans de grandioses parodies, véritables hymnes à la folie et à l'irrationnel. Hervé demeure un cas à part, un marginal inclassable. Raymond Queneau vit en lui « le premier des Surréalistes ».

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