80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ils sont neuf, jeunes encore, à partir à la retraite, un jour de mars. Neuf mois plus tard, que sont-ils devenus, amputés de leur vie active ? Frantz, Luce, Jean-Jacques, Nguyen et les autres... Heureusement, il y a les souvenirs vécus ensemble, l'amitié. Certains ont continué de travailler, malgré tout ; ceux pour qui le job était accessoire n'ont eu qu'à poursuivre leur passion officieuse. Quant aux autres, quel manège ! Tourner en rond, certes, mais se taper le nez dans des portes ouvertes parfois par eux ! Dès lors que l'objet de l'esprit est d'être content de soi, sans jeu de miroirs, sans masque, ne devraient-ils pas se le rappeler ? aussi souvent que possible, puisque cela ne dure guère... Un de la bande disparaît ; c'est bien beau les choix de vie, mais sans elle... Quand bien même leur moment viendrait, il faudrait qu'ils aient un peu pris garde... Finalement, tout comiques qu'ils sont, ils nous apprennent quelques jolis tours... Mais René n'en fera plus. À soixante ans, B. Latapy a voulu appliquer le conseil des philosophes : raconter, non pas sa vie, mais une vie, à l'âge où celle-ci s'incline comme le soleil du soir. Avec les amis de son temps, pareillement lestés des longues années, d'échecs, de réussites, il se rend compte que le chemin continue et qu'il doit être arpenté d'un pas vigoureux, sauf à y laisser la peau. Mais le spectacle est réjouissant... C'est incroyable à quel point les errements des autres nous font rire ! Et vice versa. Les plus jeunes lecteurs apprécieront de voir que tous les destins se ressemblent et les plus vieux que la lumière ne s'éteint jamais complètement tant que nous sommes là.
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