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L'ouvrage se veut une réponse indignée d'un journaliste retraité à la lettre aux Français du président des « privilégiés ».
Une courte introduction traite de la publication de cette lettre, le 15 janvier.
L'auteur note ensuite qu'Emmanuel Macron réduit le revenu des retraités et des ménages pauvres en priorité. Il en veut pour preuve l'augmentation de la CSG en 2018, mais aussi les 0,3% seulement d'augmentation prévus pour les pensions en 2019 et en 2020, de même que pour les allocations familiales et l'APL . Puis un argumentaire sur les droits acquis via une vie de travail et de cotisations chez les retraités.
En même temps, le gouvernement précarise les actifs alors que les privilégiés continuent de s'enrichir. Référence est fait dans ce cadre à l'action des gilets jaunes et à la dénonciation de la compression des salaires qui date de longtemps, tandis que continuent les délocalisations de productions dans les pays à bas coûts de main d'oeuvre Depuis déjà dix ans, les paysans quant à eux voient leurs revenus baisser. L'actuel président est le rédacteur, en 2008, du rapport de la Commission Attali qui a servi de base à la loi de modernisation économique (LME) qui a donné plus de pouvoir aux distributeurs pour piller leurs fournisseurs qui, du coup, paient de plus en plus mal les paysans . Ces derniers sont en train de découvrir que la loi EGALIM votée le 2 octobre 2018, un an le discours de Macron à Rungis, ne débouche pas sur de meilleurs prix. L'auteur consacre un chapitre ce que devrait être selon lui l'agro-écologie au XXIème siècle afin que l'agriculture produise en stockant plus de carbone. Il fait une analyse critique de la totale inefficacité des mesures de type « taxe carbone » et « transition écologique », prises jusqu'à présent en France, en Europe et dans le monde, pour montrer que nous allons vers un réchauffement de 3 à 4°C d'ici la fin du siècle en cours Il propose une taxe carbone planétaire sur les trois énergies fossiles que sont le pétrole, le charbon et le gaz exportés, avec le partage en trois volets de cette taxe qui serait prélevée par un organisme à créer sous le contrôle de l'ONU. Une partie de cette taxe servirait à abonder le fonds de 100 milliards de dollars promis au pays pauvres pour adapter leur économie au climat mais que les pays riches de sont pas pressés de financer.
La majeure partie de cette taxe reviendrait aux pays qui l'ont payée au moment d'importer les énergies fossiles dont ils ont besoin. L'usage de ces fonds réattribués sous forme de ristourne serait obligatoirement fléché pour isoler le bâtiments, améliorer les transports collectifs, réduire l'usage de la voiture et autres mesures diminuant l'empreinte carbone dans tous les pays en même temps.
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