Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
L'homme de la modernité trépidante, virtuelle, connectée, est-il voué à l'errance ? Demeurer en repos dans la maison, est-ce un rêve nostalgique et peu sérieux ? Sommes-nous définitivement devenus des nomades sans racine aucune ? Des philosophes et des sociologues renommés se font les chantres du déracinement, les prophètes de la mobilité indéfinie.
Pour Bernard Klasen, il y a péril en la demeure. Dans une analyse très fouillée, il réussit ici un plaidoyer exceptionnel en faveur de l'enracinement, de l'habiter, de la maison où l'homme peut se structurer en humanité.
L'homme voyageur du xxie siècle, l'homo viator, ne peut pas vivre sans repères spatiaux, sans l'oasis d'un lieu où il peut se recueillir et construire son intérieur et son intériorité si décriée par les « déracineurs » dans notre modernité tardive.
Klasen instruit en outre le dossier d'un duel entre Heidegger et Levinas. Où sont donc nos racines ? Dans le sol d'un paysage ou bien dans les récits sacrés ? Dans un espace symbolisé ou dans le ciel d'une tradition spirituelle qui serait aussi une demeure ?
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