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Libre comme l'air et protégé par sa chevelure blonde - gage de bonne fortune pour les Chinois -, Martin, jeune Anglais avide de découvertes, explore Hong Kong et se voit ouvrir des portes normalement fermées aux « Gweilos », ces « pâles individus » qui règnent en maîtres sur la Colonie. Bien écrit, drôle et plein de vie, Gweilo se situe à la frontière entre littérature et document historique. Beaucoup plus qu'une simple autobiographie, ce récit est aussi une magnifique ouverture au monde.
Martin Booth (1944-2004). Poète, romancier, biographe, éditeur et scénariste, né en Angleterre, Booth a plus de 70 ouvrages à son actif dont certains ont pour cadre l'Asie et la Seconde Guerre mondiale. Grand voyageur et subtil observateur, Booth fut également un conteur talentueux, capable d'immerger ses lecteurs dans une autre époque et des lieux inconnus.
« À dire vrai, je n'ai jamais complètement quitté Hong Kong, ses rues et ses collines, ses vallées boisées, ses myriades d'îles et ses rivages déserts si familiers au garçonnet de 7 ans que j'étais, curieux, parfois retors, audacieux et inconscient des dangers de la rue. Ce fut mon chez-moi ; c'est là que j'ai passé mon enfance, c'est là que sont mes racines et c'est là que je suis devenu un homme. »
Je confesse que je ne connaissais pas Martin Booth, écrivain britannique.
"Gweilo", c'est le Hong Kong vu à travers ses yeux d'enfant de 7 à 9 ans dans les années 50.
Il est tombé amoureux du pays et cela transpire à chaque page.
Si vous aimez l'Asie, vous ne lâcherez pas ce livre.
Vous aurez l'impression de sentir les odeurs, d'entendre le brouhaha, d'aller à la rencontre de la population.
L'enfant est libre, audacieux, curieux de tout (les aliments, les gens, les animaux, les paysages).
Le récit est descriptif, les rues détaillées, les quartiers pauvres dessinées. On croise des échoppes d'opium, des pousse-pousse, des incendies, on prends les transports locaux dans le bruit et le chaleur.
Le style est agréable, léger, adapté aux souvenirs.
C'est aussi, un témoignage d'amour à sa mère ; femme libre, moderne et lumineuse.
On sourit souvent.
Bref, j'ai adoré !
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