Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
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Voilà un récit coup de poing, qui va droit au but. On est, dès les premières pages, plongé dans cette ambiance glaciale où seul le sang vient apporter un peu de couleur.
Car l'atout majeur de cette bd, c'est bien son dessin. Tout de gris et blanc, passant au noir et blanc pour les flash back (à l'exception d'une séquence en couleur), le trait fin et froid, la neige qui occupe une grande partie, les étendues immenses...tout est fait pour instaurer un climat de tension.
Et ça fonctionne.
L'ensemble se lit relativement vite, intrigué par le passé de Gus et rythmé par les révélations qui unissent les personnages.
Simple, efficace.
L'histoire est plutôt basique, et paraît peu développé alors qu'il n'en est rien. On s'attache vite à cet homme solitaire, source d'émotion du début à la fin.
Une bd à lire, sans être l'indispensable du mois, mais qui propose un thriller hivernal de toute beauté.
Grossir le ciel par Franck Bouysse et Borris , Éditions Delcourt/ Mirages
Cévennes : Gus est un homme solitaire qui n'a comme compagnon que son chien et éventuellement son voisin. Son quotidien bascule le jour où des visiteurs arrivent au village...
Cet album est une adaptation du roman de Franck Bouysse que je n'ai pas lu. Mais comme j'avais beaucoup aimé Né d'aucune femme de cet auteur, je me suis donc risquée à lire cette bande dessinée.
Borris a su rendre par ses dessins et ses couleurs et malgré la délicatesse de ses traits, l'ambiance glauque et angoissante du récit. Je suis vraiment tombée sous le charme du graphisme de cet album. Les personnages sont bien représentés et les détails, notamment des visages, sont assez précis.
Quant au scénario, Franck Bouysse nous entraîne donc dans les Cévennes. L'histoire tient bien la route. L'intrigue est prenante et les pages se tournent rapidement.
Les personnages ne sont pas forcément sympathiques . C'est certainement ce qui rend l'ambiance de cet album assez malsaine et angoissante.
Je ne sais pas si un des personnages qui fait l'actualité en ce moment est aussi présent dans le roman . Mais l'image attendrissante qui en est donnée est complètement contradictoire à celle qui en ressort avec les faits dont il est accusé. Personnellement, cela m'a un peu gêné mais cette bande dessinée devait être prête bien avant les faits actuels.
Je remercie vivement #NetGalleyFrance et les éditions Delcourt/Mirages pour la découverte de cet album.
Grossir le ciel est un roman très connu de Franck Bouysse, qui attendait sagement dans ma bibliothèque.
Lorsque j’ai découvert qu’il en existait une adaptation en bande dessinée, j’ai immédiatement sauté sur l’occasion. Et je n’ai pas été déçue !
Dès les premières pages, on plonge dans l’univers de Gus, un fermier solitaire, ancré dans ses Cévennes natales.
Homme méfiant, il connaît bien la nature humaine et sait de quoi elle est capable.
Lorsqu’il remarque le comportement étrange et inquiétant de son voisin, Gus décide de mener sa propre enquête, en toute discrétion, avec pour seul compagnon son chien fidèle.
J’ai littéralement dévoré la bande dessinée d’une traite, signe que j’étais totalement prise par l’intrigue.
Ce polar rural, oppressant et captivant, m’a même donné envie de lire le roman original, ce qui est assez rare chez moi !
Les illustrations, épurées et réalistes, contribuent grandement à l’atmosphère de tension qui plane sur tout le récit.
En résumé, cette bande dessinée est une vraie réussite.
Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Delcourt | Mirages pour la découverte de #Grossirleciel, l'adaptation en bande dessinée du roman de Franck Bouysse par Borris.
Gus vit seul avec son chien dans un hameau isolé constitué de deux fermes. Lors d'une chasse aux grives, il entend un cri et un bruit étrange dans la forêt enneigée. Alerté, il va vérifier que tout va bien chez son vieux voisin, Abel. Ces deux-là ne semblent pas très bien s'entendre. Chacun dissimule ses secrets de famille à l'autre...
Je n'ai pas lu ce roman-là de Franck Bouysse et j'étais ravie de le découvrir par cet album. J'avais été bouleversée par Né d'aucune femme mais déçue par L'homme peuplé. L'ambiance de cet album est pesante, froide, torturée, à l'image du souvenir que j'ai de l'univers de Franck Bouysse. Je pense donc que Borris a réussi à rester fidèle à l'oeuvre originale. Le scénario est parfaitement mené, y compris dans les aller retour temporels qui racontent le passé de Gus. Les illustrations sont très nuancées, travaillées, majoritairement en noir et blanc. La couleur n'intervient que par touches symboliques. La plupart des planches présentent les vignettes sur un format assez standard mais des illustrations pleine page ponctuent les moments forts du récit.
Je ne suis pas une grande adepte de ce style d'album, sombre et glauque à souhait. Pourtant, je me suis laissée emporter par l'histoire de ce "pauvre Gus" qui va de malchance en maladresse (en passant par de très grosses erreurs de jugement...) pour aller toujours plus vers le malheur. Même si je suis restée à distance des personnages vraiment peu attachants, l'intrigue a attisé ma curiosité et les révélations m'ont étonnée. Je recommande cet album aux adeptes des traits fins, des ambiances lourdes et des romans noirs.
#Grossirleciel #NetGalleyFrance
"Dix-huit ans que la mère de Gus avait tiré sa révérence..."
Dans les monts enneigés de la Lozère, Gus mène une vie dure et taiseuse, la même que vivaient ses parents avant lui. Ce lundi 22 janvier 2007, il part à la chasse aux grives... Entre deux coups de feu, il entend un cri puis découvre des traces de sang sur le sol près de chez Abel, son voisin le plus proche. Quel secret Gus est-il en train de mettre à jour ?
Voici une adaptation que j'attendais avec impatience. Franck Bouysse est connu pour ses romans, le plus souvent dans la catégorie "noir rural". "Grossir le ciel", paru en 2014, a été primé du Prix SNCF du polar en 2017 et du Prix Michel Lebrun en 2015. Ce huis-clos à ciel ouvert impose une tension sourde qui prend racine dans le passé et s'étend sur 120 pages jusqu'aux révélations, douloureuses et inattendues.
Pour cette adaptation graphique, c'est Borris qui s'y colle. Lui aussi a connu la reconnaissance des prix pour le puissant "Charogne" et pour l'excellent "Albert Londres a disparu". Son style vif et silencieux, ses personnages taillés à la serpe illustrent parfaitement le contexte de l'intrigue : les non-dits, les regards... J'ai savouré son dessin en noir et blanc, très enneigé, et ce rouge sang qui apparaît parfois...
Si la fin est arrivée un peu vite à mon goût, je ne peux que vous conseiller de lire cette adaptation. C'est une brillante réussite incarnée par le superbe travail graphique de Borris !
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