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Ce livre est une réponse à Ce qui reste d'Auschwitz de Giorgio Agamben (1999) où le philosophe tente de délivrer ce qu'il nomme la vérité éthique du témoignage à partir d'une étude du " Muselmann ".
Ce terme désignait, à Auschwitz, ceux qui, parmi les déportés, avaient atteint un stade terminal de morbidité et d'apathie. Pour répondre à Agamben, il a fallu mener une interrogation critique de sa réflexion et la confronter aux apories qui lui font gravement négliger, à partir des questions du témoignage, la compréhension du système concentrationnaire et du génocide des Juifs. Au-delà, le lecteur trouvera ici un questionnement du rapport que la philosophie, notamment à partir de ses filiations heideggeriennes et de ses affinités foucaldiennes, entretient avec la politique.
Il trouvera également la critique d'une conception de la honte qui compromet le projet éthique annoncé dans Ce qui reste d'Auschwitz.
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