De Carlo Gesualdo, prince de Venosa, l'histoire a d'abord retenu qu'il fut le meurtrier d'une femme infidèle. Mais, comme l'écrit Denis Arnold, " au critique qui demanderait si, sans son meurtre, Gesualdo se serait fait entendre en dehors de sa Campanie napolitaine, on répondra que sans ce meurtre le monde aurait peut-être été privé de quelque "grande" musique ". Et l'auteur s'attache en effet, dans son livre, à révéler la complexe beauté d'un langage musical tour à tour profane et religieux, caractérisé par des harmonies audacieuses en leur temps et l'emploi d'un chromatisme nouveau.
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