"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cet ouvrage présente un personnage hors du commun, George Cheyne, médecin écossais du xviiie siècle. Son ouvrage le plus célèbre, La maladie anglaise, a connu un grand retentissement pendant plus d'un siècle. Cheyne a mis au point une méthode pour traiter les maladies nerveuses, que l'on pourrait appeler aussi mélancolie ou dépression, particulièrement présentes en Angleterre. Au-delà de sa méthode thérapeutique, ancêtre des régimes végétariens, il propose une réflexion sociale et culturelle sur les causes et les effets des maladies nerveuses. Jean Viviès replace Cheyne dans son contexte. Au-delà il l'éclaire par sa féconde postérité médicale, scientifique, sociologique et philosophique.
Il puise dans une diversité de sources critiques où l'on retrouvera des études de Starobinski, Durkheim, Bourdieu, Foucault, Canguilhem, Barthes et d'autres.
« Ce que Freud a été pour Vienne à la fin du xixe siècle, George Cheyne l'a été pour les maladies à la mode du xviiie siècle » (Roy Porter). Le sous-titre proposé fait écho à cette analogie, par son allusion au grand texte de Sigmund Freud, Malaise dans la civilisation.
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