"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Genèse correspond on le sait à cette Création en sept jours qui ouvre la Bible. Mais ici, il s'agit de la "genèse d'une absence" : Annie Wellens raconte les sept jours où son mari, le poète Serge Wellens, va partir peu à peu vers la mort, après des années de fragilité. Pour autant, il s'agit plus ici de la célébration d'une existence que du récit d'une agonie. Dans un récit particulièrement bien écrit, où se mêlent à le fois la grande tendresse du couple et un sens de l'humour décalé, mais toujours bienvenu, nous partageons ces derniers moments sans âtre jamais des voyeurs indiscrets, Moments d'où ressort le quotidien avec sa dimension dense, l'attention mutuelle, les repas, les conversations, mais aussi la maison, un arbre, des chats.
Moments où la lecture, les livres, la poésie et les idées ont place dans une forme de communions Moments où se dessine tout un chemin spirituel, une ouverture vers une absence qui n'est pas disparition... Un très beau texte...
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