80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'oeuvre de Gaston Bachelard (1884-1962) explore les deux versants de la culture moderne : la connaissance scientifique dans ses formes les plus innovantes et l'expérience poétique, de la rêverie spontanée aux grandes créations de la littérature, dans ses expressions les plus immémoréales. Au-delà de ces rapports entre science et poésie, entre théorème et poème, ne pourrait-on trouver aussi, en filigrane, les lignes profondes d'une philosophie pratiqué, d'un humanisme et d'une sagesse ? Ses ouvrages livrent une mine de positions et propositions, sous forme d'innombrables éclairs et éclairages sur l'être humain, toujours en devenir entre l'être et le devoir-être, entre l'être et le néant. Mais en dégageant une éthique de la connaissance et une autre de la création poétique, Bachelard dévoile une double dimension éthique, l'une plutôt marquée par la tradition chrétienne et kantienne, l'autre plutôt par un eudémonisme aristotélicien. Faut-il voir dans ce double discours éthique une contradiction, une incohérence, une négligence ? Ou ne pourrait-on pas, de manière inattendue, conclure que pour Bachelard l'homme est double jusque dans sa vie morale ? Contre l'éthique unidimensionnelle classique, Bachelard plaiderait donc pour une éthique plurielle. Jamais un philosophe n'avait osé s'aventurer dans pareille direction, et nous n'avons pas fini de méditer cette double racine morale de l'homme, ni les conséquences théoriques et pratiqués de cette proposition singulière.
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