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Recueil de sept nouvelles qui se déroulent en Indochine à la fin du XIXe siècle, Fumeurs d'Opium est un authentique chef-d'oeuvre et certainement l'une des meilleures illustrations littéraires des terribles génies de la «pâte noire», tour à tour fantastique, effroyable, halluciné ou alors totalement apaisé.Dans la tradition d'un de Quincey ou d'un Baudelaire, Jules Boissière décrit les effets de l'opium sur celui qui s'y adonne. Mais là où ces deux auteurs se limitent à leurs propres expériences ou à celles de leurs amis proches, l'auteur peint un tableau de la société tout entière, représentée côté indigène par le lettré classique et côté colonisateur par le soldat français. Selon les deux optiques, l'opium est la panacée pour atteindre la sagesse, la sérénité par l'effacement des limites entre le Bien et le Mal, l'impassibilité même devant la mort, la compassion mutuelle qui peut unir d'anciens ennemis... Le tout évoqué dans le cadre d'une nature tantôt hostile, tantôt enchanteresse.
Jules Boissière (1863-1897) est un écrivain et poète français en poste en Indochine à la fin du 19e siècle. Proche de Mallarmé, Daudet et Mistral, il publie des textes et des poésies en français et en provençal.
Il part au Viêt-nam en 1886 où il effectue son service militaire avant d'occuper divers postes dans l'administration coloniale toute en assumant la direction de la Revue indochinoise.
Boissière meurt précocement en 1897 à Hanoi à l'âge de 34 ans d'une occlusion intestinale - probablement aggravée par son addiction à l'opium.
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