Marchand de fruits et légumes aux halles de Quimper, le père se lève à l'aube, réveillant tout le quartier avec sa 2CV camionnette. Il n'a pas la fibre commerciale, mais a repris l'affaire fondée par le grand-père en 1936. En 1976, l'incendie des halles ruine la famille. Prix des Deux Magots 2011.
Très émouvant cette histoire bretonne autour de la fin des petits commerces
Sardonique et réaliste. J''ai apprécié les petits chapitres qui donnent du rythme à cette histoire.L'humour est parfois léger, parfois grinçant; les souvenirs sont nostalgiques et très souvent désabusés. Je l'ai trouvé parfois un peu trop caricatural dans certaines de ses réflexions.
L'histoire se déroule dans les années 70 entre Quimper et Majorque. Elle raconte une part de l'adolescence du narrateur. Les souvenirs liés au grand-père sont plutôt positifs. Réfugié espagnol avant la 2nde guerre, il a eu l'idée qui a assuré sa notoriété. Les autres membres de la famille y compris le narrateur réussissent moins bien, s'enfoncent dans les problèmes et tout ça prend une tournure tragique.
A lire pour le plaisir tellement la lecture est aisée, pour le ton et le style de l'auteur.
Pas mal du tout ce livre. Tour à tour drôle, émouvant, nostalgique. Le grand-père, pendant la seconde guerre mondiale a l'idée qui fera sa notoriété : cultiver et vendre ses légumes préparés en "sope mallorquine". Le fils, élevé dans ce monde prend la suite. Roman qui se lit assez vite : petit chapitres constitués de paragraphes courts qui permettent des pauses faciles et une reprise de lecture tout aussi aisée. L'écriture est très agréable ; elle fait la part belle à l'humour et à la nostalgie. Les personnages en prennent tous pour leur grade, Marie, la petite amie épisodique du narrateur, particulièrement. A suivre sur www.lyvres.over-blog.com
Le ton de « Fruits & légumes », roman très court dont la lecture est très facile, est frais comme un panier de saison sur l’étal du maraîcher. Par petits paragraphes, comme en sautillant, l’auteur, journaliste au Figaro, nous emmène à la découverte de son histoire familiale. Cette légèreté permet de tout faire passer, des évènements les plus drôles ou les plus cocasses aux épisodes les plus douloureux.
Toutefois, on survole les personnages plus qu’on n’entre réellement dans leur vérité. Un peu plus de longueur et de densité auraient peut-être permis de leur donner davantage de corps, et de prolonger, voire d’intensifier le plaisir du lecteur.
http://actualitte.com/blog/sophielit/2010/09/09/fruits-legumes-anthony-palou/
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